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Vladimir Poutine a souligné jeudi que des "questions importantes" devaient être réglées concernant la proposition des Etats-Unis d'une trêve en Ukraine, Donald Trump souhaitant de son côté qu'elle soit mise en oeuvre sans délai.
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Dans la soirée, le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part mis en garde contre "les paroles très prévisibles et très manipulatrices de Poutine en réponse à l'idée" de ce cessez-le-feu que Kiev a accepté.
S'exprimant à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump, tout en qualifiant de "très prometteurs" les derniers propos de son homologue russe, a averti que "ce serait un moment très décevant pour le monde" si la Russie rejetait ce plan d'une suspension pendant 30 jours des combats évoqué mardi après des pourparlers ukraino-américains en Arabie Saoudite.
- "Des nuances" -
"Nous sommes pour (un cessez-le-feu) mais il y a des nuances", a déclaré dans le journée le président russe au cours d'une conférence de presse au Kremlin, affirmant vouloir "en parler" avec les Américains et "peut-être appeler le président" Trump.
Vladimir Poutine, dont l'armée s'est lancée à l'assaut de l'Ukraine il y a plus de trois ans, a toutefois souligné qu'il fallait répondre à des "questions importantes" avant l'entrée en vigueur d'une telle trêve.
"Comment garantir qu'une telle situation (le conflit, ndlr) ne se reproduise pas? Comment le contrôle sera-t-il organisé?", s'est-il interrogé, disant craindre que l'Ukraine n'utilise cette pause pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.
"Nous sommes d'accord avec les propositions visant à mettre fin aux hostilités mais nous partons du principe que cette trêve doit conduire à une paix durable et s'attaquer aux causes profondes de cette crise", a encore martelé M. Poutine.
- "Conflit armé direct" -
La Russie a par ailleurs une nouvelle fois rejeté jeudi tout envoi en Ukraine de soldats européens en tant que force d'interposition en cas d'arrêt des hostilités, une idée avancée par le Royaume-Uni et des pays de l'UE.
Pour la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, un tel déploiement serait considéré par son pays comme un "conflit armé direct" avec l'armée russe. "Nous répondrons par tous les moyens disponibles" a-t-elle prévenu.
Depuis la première conversation téléphonique officielle entre MM. Poutine et Trump le 12 février, la Russie et les Etats-Unis ont convenu de remettre à plat leurs relations bilatérales, en plus de régler au plus vite le dossier ukrainien. Des délégations des deux pays se sont déjà rencontrées en Arabie saoudite puis en Turquie.
Et puis il y a eu la vive altercation dans le Bureau ovale avec Volodymyr Zelensky, suivie de l'interruption de l'aide militaire et du renseignement américain, depuis rétablis, cruciaux pour l'Ukraine.
- Soudja reprise -
Dans l'intervalle, les forces russes, faisant face à un adversaire affaibli, ont repris à une vitesse inédite des territoires occupés par les Ukrainiens dans la région russe de Koursk, que Kiev espérait utiliser comme monnaie d'échange en cas de pourparlers de paix.
Elles ont ainsi revendiqué jeudi la reprise de la petite ville de Soudja, la principale conquête ukrainienne dans cette zone depuis l'été 2024. Ce qui marquerait un revers de taille pour l'Ukraine.
Le même jour, Vladimir Poutine a dit que les "prochaines étapes" vers une trêve et la paix dans ce pays dépendraient du succès de son armée dans la région de Koursk.
Les autorités ukrainiennes ont quant à elles ordonné jeudi l'évacuation de huit localités situées en Ukraine près de cette zone "en raison de l'aggravation de la situation opérationnelle" et des "bombardements constants".
Au cours de sa première visite dans la région de Koursk depuis l'offensive ukrainienne, Vladimir Poutine, avait dit la veille s'attendre à ce qu'elle "soit bientôt complètement libérée".
Face à la percée russe, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, avait laissé entendre mercredi que ses hommes se repliaient dans ces territoires.