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Donald Trump a appelé vendredi Vladimir Poutine à "épargner la vie" de "milliers de soldats" ukrainiens sur le front, l'idée d'un cessez-le-feu faisant l'objet à la fois de réserves et d'un "optimisme" prudent de la part de Moscou.
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"Actuellement, des milliers de soldats ukrainiens sont complètement encerclés par l'armée russe, ils sont dans une position vulnérable et très mauvaise. J'ai demandé à Vladimir Poutine d'épargner leurs vies avec insistance", a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.
Le président américain a également évoqué "de très bonnes et productives discussions" avec son homologue russe jeudi.
La Maison Blanche a précisé que les deux chefs d'Etat ne s'étaient pas directement parlé, et qu'aucun appel entre eux n'était prévu vendredi, même si "cela peut bien sûr changer".
L'armée ukrainienne a pour sa part nié que ses forces soient encerclées dans la région russe de Koursk, où elle contrôle des territoires. "Il n'y a pas de menace d'encerclement de nos unités", a affirmé l'état-major de l'armée sur Facebook.
Les Etats-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a finalement accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours dans la mesure où la Russie s'y plierait aussi.
Donald Trump, qui a adopté nombre de positions du Kremlin, au grand dam de Kiev et de l'Europe, veut que Moscou fasse rapidement taire les armes, mais le président russe semble faire durer les choses. D'autant que ses forces ont l'avantage sur le terrain après avoir repris ces derniers jours du terrain dans la région de Koursk.
Vladimir Poutine a reçu dans ce contexte jeudi soir l'émissaire américain Steve Witkoff, qui a été chargé de remettre un message à Donald Trump.
Le président russe a "transmis via Witkoff des informations et des indications supplémentaires à l'attention du président Trump", a dit vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, auquel participe l'AFP.
- Revendications maximalistes -
"Quand M. Witkoff apportera toutes les informations au président Trump, nous déterminerons le timing pour une conversation" entre les deux chefs d'Etat, a-t-il ajouté, se déclarant "prudemment optimiste".
Jusqu'ici, la Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités: reddition ukrainienne, cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, démantèlement du pouvoir ukrainien en place.
Les autorités russes, Vladimir Poutine en tête, ont toujours affirmé qu'une trêve temporaire ne résoudrait pas les "causes profondes" du conflit, et que donc Moscou n'y serait pas favorable.
"Nous sommes d'accord avec les propositions visant à mettre fin aux hostilités, mais nous partons du principe que cette trêve doit conduire à une paix durable et s'attaquer aux causes profondes de cette crise", a encore martelé le président russe jeudi, invoquant des réserves et des "questions importantes" à régler.
Il a tout de même pris soin de ne pas rejeter complètement l'initiative de Donald Trump.
Berlin a dénoncé vendredi une "manoeuvre dilatoire" de Vladimir Poutine.
"Nous voyons que c'est la Russie qui veut continuer son agression, continuer la guerre. L'Ukraine a clairement dit +oui+ au cessez-le-feu", a jugé devant la presse vendredi le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga.
- Frappes de drones -
Donald Trump, tout en qualifiant de "très prometteurs" les propos de son homologue russe, a averti que "ce serait un moment très décevant" si Vladimir Poutine rejetait son plan.
Sur le terrain, les forces armées russes poursuivent leur contre-offensive pour regagner les centaines de kilomètres carrés de la région de Koursk qui sont sous contrôle ukrainien depuis l'été.
Une percée a permis aux Russes de reprendre en quelques jours l'essentiel du territoire perdu, en particulier la ville de Soudja, qui selon Moscou a été "libérée" jeudi.
Vendredi, l'armée russe a revendiqué la reconquête de Gontcharovka, une localité voisine.
D'ailleurs, Vladimir Poutine a semblé vouloir conditionner jeudi toute idée de trêve à la reprise de la totalité de cette région.
En l'absence de cessation des hostilités, la Russie a donc continué de bombarder l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi, comme elle le fait presque chaque nuit depuis trois ans et le début de son assaut.
Les forces ukrainiennes, qui répliquent aux attaques russes avec leurs propres frappes de drones, ont dit vendredi avoir touché dans la nuit un entrepôt de missiles dans la région frontalière de Belgorod, et deux stations de compression de gaz situés à des centaines de kilomètres du front.