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La trentaine de dirigeants soutenant l'Ukraine qui ont participé samedi à un sommet virtuel organisé par Londres ont décidé d'exercer une "pression collective" sur la Russie, qu'ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à accepter un cessez-le-feu.
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Dans ce contexte, le président français Emmanuel Macron, une des parties prenantes à cette rencontre, a estimé que Moscou n'avait pas son mot à dire si les Ukrainiens "demandaient" l'envoi de "forces alliées" dans leur pays afin de garantir un éventuel accord de paix, un scénario auquel le Kremlin s'est jusqu'à présent catégoriquement opposé.
En attendant, "la balle est dans le camp de la Russie" qui devra "devra tôt ou tard (...) s'engager dans des discussions sérieuses", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, selon lequel Vladimir Poutine "est celui qui essaie de retarder" les choses.
Les Américains réclament une trêve au plus vite et ont dans ce but fait peser un poids considérable sur le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, tandis que son homologue russe a évoqué des "questions importantes" à régler avant d'à son tour donner son accord.
- "Pression collective" -
"Le +Oui, mais+ de la Russie ne suffit pas et tous les participants à la réunion de ce matin sont convenus d'exercer une pression collective" sur elle pour l'inciter à entériner ce plan, a insisté Keir Starmer.
Si elle refuse, il faudra "accroître la pression économique", a-t-il martelé.
"Si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu", a acquiescé M. Macron, car Moscou, qui "intensifie les combats", "ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement".
La Russie cherche à avoir une "position plus solide" sur le champ de bataille avant d'accepter un arrêt provisoire des hostilités, a à cet égard jugé Volodymyr Zelensky, qui participait à la réunion en visioconférence depuis Kiev.
Parallèlement, l'émissaire américain pour l'Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, a été nommé "émissaire pour l'Ukraine" et aura la charge de "traiter directement" avec M. Zelensky, a fait savoir samedi Donald Trump.
- Mise au point française -
Revenant sur l'épineuse question du déploiement de forces sur le sol ukrainien en cas d'arrêt des combats, Emmanuel Macron s'est montré le même jour très ferme.
"Plusieurs pays européens, et d'ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre" à un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour garantir un futur accord de paix avec la Russie. Il s'agirait de "quelques milliers d'hommes" par Etat, dépêchés "dans des points-clés, pour faire des programmes d'entraînement" et "montrer notre soutien dans la durée", a-t-il commencé par dire.
"Si l’Ukraine demande à des forces alliées d’être sur son territoire, ce n'est pas à la Russie d'accepter ou pas", a tranché le président français. "Les Ukrainiens ne peuvent en aucun cas faire des concessions territoriales et n'avoir aucune garantie de sécurité", a-t-il ajouté.
Depuis deux semaines, Keir Starmer et Emmanuel Macron s'efforcent de constituer une "coalition de pays volontaires", dont l'objectif serait de dissuader Moscou de violer cette éventuelle trêve.
De nombreux Etats européens, l'Ukraine, la Turquie, l'Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l'Australie ont participé au sommet virtuel pour en dessiner les contours.
Le chef du gouvernement britannique a à cet égard évoqué de "nouveaux engagements mis sur la table" samedi par un groupe "plus grand" qu'au début du mois.
Son homologue italienne Giorgia Meloni, sous pression de son allié d'extrême droite Matteo Salvini, a quant à elle confirmé après la réunion que l'Italie ne prévoyait pas de déployer de troupes.
Les responsables militaires des pays soutenant Kiev se rencontreront en tout cas jeudi au Royaume-Uni pour discuter de la "phase opérationnelle" de leur plan de maintien de la paix en cas de trêve entre Russes et Ukrainiens après trois ans de guerre, a annoncé M. Starmer.