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"Je n'avais jamais rien vécu de tel", affirme Ahmed, un habitant de Sanaa, la capitale du Yémen, théâtre la nuit dernière de frappes américaines meurtrières ayant visé plusieurs bastions des rebelles houthis et semé la panique au sein de la population.
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Une "horrible explosion" a secoué la capitale, aux mains des Houthis, tard samedi, raconte ce père de deux enfants à l'AFP.
"La maison a tremblé, les fenêtres ont volé en éclats et ma famille et moi étions terrifiés", ajoute le Yéménite, qui a préféré ne pas donner son nom de famille.
Même en pleine guerre au Yémen "je n'avais jamais rien vécu de tel", affirme-t-il.
Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont mené plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens.
Dans ce contexte, les Etats-Unis ont mené des frappes sur des fiefs rebelles, les premières depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.
- "Mes enfants hurlaient" -
Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, la plupart des enfants et des femmes, selon le ministère de la Santé des Houthis.
"Je n'ai jamais eu aussi peur depuis le début de la guerre", confie Malik, 43 ans, père de trois enfants, faisant état de "six frappes d'affilée" et de bombardements "absolument terrifiants".
"Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C'est la première fois que je prononce la Chahada", la prière récitée avant la mort, assure-t-il, disant avoir été sur le moment dans l'"attente" qu'un missile frappe leur maison.
Des images diffusées par des médias affiliés aux rebelles ont montré des enfants et une femme parmi des personnes soignées dans un hôpital, dont une fille hagarde aux jambes noircies, enveloppées de bandages.
Des détonations ont secoué le quartier nord de la capitale et les Houthis ont bouclé les zones autour des lieux touchés, empêchant ainsi toute évaluation de l'ampleur réelle des destructions.
Mohammad Albasha, consultant basé aux Etats-Unis, souligne que la zone ciblée à Sanaa abritait des hauts dirigeants houthis et était considérée comme leur bastion dans la capitale.
"C'est le point de non-retour, et à partir de maintenant, c'est sans merci entre les Houthis et le Centcom", estime le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient.
Amal, 29 ans, qui vit avec sa mère à Sanaa, dit avoir "assisté à des centaines de raids" contre les Houthis. Mais elle déplore que ce soit souvent la population qui en paie le prix.
"Les maisons et les lieux de résidence des dirigeants (houthis) sont bien connus, mais les victimes sont toujours des civils", assure-t-elle.