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Que ce soit en invoquant une loi en guerre pour expulser des migrants, ou en remettant en cause des grâces accordées par son prédécesseur, Donald Trump n'en finit plus de défier le pouvoir judiciaire.
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Un juge de Washington doit se pencher lundi à 17h00 locales sur la légalité d'une spectaculaire opération d'expulsion vers le Salvador, concernant plus de 200 membres présumés d'un gang vénézuélien.
Cette opération avait été menée sur la base d'une loi de la fin du XVIIIè siècle, qui permet en temps de guerre d'arrêter et d'expulser des "ennemis étrangers", et que le président républicain entend mettre en oeuvre, pour la première fois, en temps de paix.
Dans un autre geste de défi, Donald Trump a promis lundi de poursuivre ses adversaires politiques au mépris des grâces accordées par Joe Biden.
- "Nulles" -
Le président républicain a affirmé dans un message sur son réseau Truth Social que les grâces préventives accordées par l'ancien président démocrate à plusieurs bêtes noires des républicains étaient "nulles et non avenues", en assurant qu'elles avaient été signées non pas à la main mais avec un "stylo automatique", un automate qui permet de reproduire le paraphe préalablement enregistré d'un individu.
"Il n'était pas au courant", a encore écrit le milliardaire de 78 ans, qui a de nombreuses fois affirmé que son prédécesseur octogénaire n'était plus réellement aux manettes à la fin de son mandat.
Le démocrate avait notamment accordé sa protection à l'ancien chef d'état-major, le général Mark Milley, à l'ex-architecte de la stratégie de la Maison Blanche contre le Covid-19, le Dr Anthony Fauci, ainsi qu'aux élus et fonctionnaires ayant participé à une commission d'enquête sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Les membres de cette commission d'enquête "doivent bien comprendre qu'ils sont sujets à une enquête au plus haut niveau", a encore écrit Donald Trump.
Pendant sa campagne il avait promis de poursuivre ses adversaires politiques, en réservant ses attaques les plus féroces aux parlementaires membres de cette commission ainsi qu'aux magistrats ayant enquêté contre lui.
Si les conséquences juridiques de ces déclarations vindicatives restent incertaines, elles illustrent la volonté du républicain de gouverner sans contraintes, ou en tout cas en repoussant au maximum les limites constitutionnelles encadrant le pouvoir présidentiel.
- "Nous sommes en guerre" -
Par exemple, la loi d'exception de 1798 invoquée samedi par l'administration Trump pour justifier l'expulsion de membres présumés du gang de trafiquants de drogue vénézuélien Tren de Araguan n'avait été utilisée qu'à trois reprises, et jamais en temps de paix : Pendant la guerre anglo-américaine de 1812; puis pendant la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d'origine japonaise.
"Nous sommes en guerre" a justifié Donald Trump dimanche, en évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des criminels venus de l'étranger.
Dans une analyse publiée en ligne, Steve Vladeck, professeur de droit à l'université de Georgetown, estime qu'il s'agit potentiellement d'un "précédent extraordinairement dangereux" permettant au président de "court-circuiter" les protections légales dont bénéficient les étrangers aux Etats-Unis.
Mais l'expert souligne que la loi en question prévoit des garde-fous que les tribunaux devraient faire respecter, et juge que dans quelque temps "nous devrions nous souvenir de cette affaire pour son côté retentissant plus que pour sa substance."
Nombre de décisions prises par le milliardaire depuis son retour au pouvoir le 20 janvier ont été attaquées et dans certains cas bloquées en justice, au motif qu'elles empiètent sur les prérogatives du Congrès, ou qu'elles violent la Constitution.
La Maison Blanche de son côté estime que ce sont les juges qui outrepassent leurs compétences quand ils s'opposent aux décisions du président.