Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a été reçu lundi à Londres par le roi Charles III, après un passage à Paris, où il a appelé à renforcer les liens avec ses "alliés fiables" en Europe, à l'heure où son pays subit la pression des Etats-Unis de Donald Trump.
Taille du texte:
Charles, chef d'Etat du Canada, a accueilli au palais de Buckingham M. Carney, qui entend réaffirmer lors de sa visite la souveraineté du Canada dans l'Arctique, face aux menaces d'annexion du président américain.
A l'occasion de ce premier déplacement à l'étranger depuis sa prise de fonction vendredi, Mark Carney a affirmé à Paris, au côté du président français, qu'il était "plus important que jamais pour le Canada de renforcer ses liens avec (des) alliés fiables comme la France".
Les Premiers ministres canadiens réservent traditionnellement leur première visite à l'étranger au voisin américain, mais le pays de 41 millions d'habitants traverse une crise sans précédent depuis que Donald Trump a lancé une guerre commerciale à son encontre et ne cesse de dire qu'il souhaite en faire le "51e Etat américain".
Un commerce international "équitable" est "à coup sûr plus efficace que les tarifs (droits de douane) qui créent de l'inflation et abîment les chaînes de production et l'intégration de nos économies", a renchéri Emmanuel Macron.
- "Bon camarade" -
Les deux dirigeants français et canadien ont insisté sur leur volonté commune de continuer à soutenir l'Ukraine et la sécurité en Europe à l'heure où les Etats-Unis menacent de s'en désengager et entendent négocier la paix directement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui a attaqué son voisin en février 2022.
"Nous sommes tous les deux pour la souveraineté et la sécurité, comme le démontre notre soutien sans faille à l'Ukraine", a pointé M. Carney.
"Le Canada répondra toujours présent pour assurer la sécurité de l'Europe", a-t-il ajouté tout en soulignant une "détermination" commune à "maintenir les relations les plus positives possibles avec les Etats-Unis".
Le Premier ministre canadien est "un homme qui aime son pays" et qui "pense qu'on peut servir les intérêts de son pays en étant un bon camarade sur la scène internationale", a encore souligné Emmanuel Macron dans une pique à peine voilée au président américain.
- "Jamais"-
Mark Carney, qui a dirigé la Banque d'Angleterre (2013-2020), s'entretiendra ensuite à Londres avec son homologue Keir Starmer, très engagé, tout comme Emmanuel Macron, dans le soutien à Kiev.
Il évoquera avec le Premier ministre britannique "le renforcement de la sécurité transatlantique, la croissance du secteur de l'intelligence artificielle (IA) et les solides relations commerciales" bilatérales, selon ses services.
Le Royaume-Uni est le troisième partenaire commercial du Canada pour les biens et les services, avec des échanges évalués à 61 milliards de dollars canadiens (40 milliards d'euros).
Dans son premier discours officiel, Mark Carney, 60 ans, premier Premier ministre canadien à n'avoir jamais été député ni ministre, a déclaré vouloir faire "la diversification de nos relations commerciales" une priorité et assuré que le Canada ne ferait "jamais partie des Etats-Unis".
Sur le chemin du retour, Mark Carney s'arrêtera mardi à Iqaluit, dans le Nunavut, un territoire canadien proche du Groenland, "pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l'Arctique", alors que Donald Trump a maintes fois fait part de son souhait d'annexer le Groenland.