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Les Houthis du Yémen ont revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines contre les rebelles soutenus par l'Iran, qui ont déclenché d'importantes manifestations organisées par ces derniers.
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Les rebelles ont par ailleurs condamné les frappes israéliennes intenses dans la nuit de lundi à mardi dans la bande de Gaza, qui ont au fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du territoire palestinien dirigé par le Hamas, et ont promis d'intensifier leurs propres opérations pour soutenir leur allié, le Hamas.
Une frappe a ciblé la région de Bajel dans le gouvernorat de Hodeida et d'autres ont visé une aciérie dans la région d'al-Salif, dans le même gouvernorat, ont indiqué l'agence de presse des Houthis, Saba, et la chaîne Al-Massira TV.
Elles ont également rapporté tôt mardi des raids américains supplémentaires dans deux secteurs de la capitale, Sanaa, et précisé que l'aciérie avait subi "des dommages importants" après avoir été ciblée à 12 reprises.
Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les rebelles ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, en affirmant agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens.
Les attaques ont cessé avec l'entrée en vigueur le 19 janvier d'une trêve à Gaza. Mais les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre contre les navires liés à Israël au large du Yémen, après le blocage par Israël de l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
Le président américain, Donald Trump, a annoncé samedi des frappes contre les bastions des rebelles au Yémen, en promettant d'utiliser "une force létale écrasante" pour faire cesser les attaques dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial.
Les frappes de samedi, qui ont visé la capitale Sanaa et d'autres régions du pays, ont fait 53 morts et 98 blessés, d'après les Houthis. Elles ont coûté la vie à plusieurs chefs du mouvement, selon Washington.
- Manifestations massives -
M. Trump a déclaré lundi que l'Iran serait désormais "tenu pour responsable" de toute attaque des Houthis.
Le responsable des opérations au Pentagone, Alexus Grynkewich, a confirmé lundi que les frappes se poursuivraient "jusqu'à ce que les objectifs du président soient atteints".
Téhéran a répliqué en dénonçant dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU les déclarations "belliqueuses" de M. Trump et en prévenant que toute agression aurait de "graves conséquences" dont Washington devrait assumer "l'entière responsabilité".
- "Causes complexes" -
En riposte aux frappes américaines, les Houthis avaient déclaré dimanche avoir visé le porte-avions américain USS Harry Truman dans le nord de la mer Rouge et avoir tiré 18 missiles et un drone.
Lundi matin, ils avaient revendiqué une seconde attaque contre ce porte-avion, "avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu'avec des drones". Et mardi, les Houthis ont revendiqué une troisième attaque conduite en l'espace de 48 heures.
Les Etats-Unis n'ont pas confirmé ces attaques.
Face à l'escalade, l'ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis "l'arrêt de toute activité militaire".
La Chine a appelé à la désescalade, affirmant que "la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue".
Les attaques houthies ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.
Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l'Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d'habitants dans l'une des pires crises humanitaires, selon l'ONU.