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Israël a annoncé mercredi une intensification de ses opérations dans la bande de Gaza, parlant d'un "dernier avertissement" aux habitants du territoire palestinien si le Hamas ne libère pas les otages, une escalade qui fait craindre une reprise de la guerre.
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Fuyant les bombardements israéliens meurtriers dans le nord du territoire palestinien assiégé et dévasté, des familles, plusieurs fois déplacées pendant la guerre, ont repris le chemin de l'exode.
Le Hamas a accusé Israël de chercher à "torpiller" l'accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Fort du soutien de l'allié américain, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a affirmé que la reprise des opérations militaires à Gaza était "indispensable" pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.
Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Et Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais "sous le feu".
Au lendemain de frappes massives sur Gaza qui ont fait au moins 413 morts selon le ministère de la Santé du Hamas, l'armée israélienne a annoncé avoir lancé des "opérations terrestres ciblées" dans le centre et le sud du territoire palestinien.
- "Envergure jamais vue" -
"Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n'est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d'une envergure jamais vue jusqu'à présent", a-t-il dit dans une vidéo.
L'armée a en outre mené mercredi de nouvelles frappes aériennes qui ont fait au moins 13 morts, selon le ministère de la Santé.
Le Bureau de l'ONU pour les services d'appui au projet a confirmé la mort d'un de ses employés, tué par un "engin explosif" "largué ou tiré" sur un de ses bâtiments à Deir al-Balah (centre).
Le Hamas a accusé l'armée israélienne qui a nié avoir "frappé un complexe de l'ONU à Deir el-Balah".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé une "enquête complète" sur le drame.
Comme la veille, dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants ont fui plus au sud au milieu des décombres, à pied ou entassés dans des charrettes tirées par des ânes, emportant matelas de mousse, bassines en plastique ou tentes.
- Manifestation anti-Netanyahu -
Mardi, Israël a lancé sur Gaza ses frappes les plus meurtrières depuis l'entrée en vigueur de l'accord de trêve le 19 janvier, et M. Netanyahu a averti qu'elles n'étaient "que le début".
Mais M. Netanyahu est sous pression aussi en Israël.
A Jérusalem, des milliers de personnes ont manifesté en l'accusant de poursuivre la guerre au mépris du sort des otages.
"Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire", ont scandé certains manifestants, d'autres appelant à la démission du Premier ministre.
"Ce n'est que par le biais des négociations et d'un accord que nous pourrons libérer les otages. Nous n'avons pas le choix", a lancé un manifestant Yossi Epstein, 65 ans.
Même si le Hamas a affirmé ne pas "refermer la porte des négociations", il a réitéré ses exigences de commencer la seconde phase des négociations prévues par l'accord de trêve.
La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit morts, et la libération d'environ 1.800 détenus palestiniens.
Depuis, les négociations menées par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, n'ont pas progressé.
- Désaccords -
Israël souhaite une extension de la première phase jusqu'à mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation" de Gaza et le départ du Hamas.
Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et coupé l'électricité dans ce territoire pauvre où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 48.570 morts, majoritairement des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, fournies lundi avant les dernières frappes.