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Les partisans du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, figure de l'opposition turque, arrêté mercredi pour "corruption" et "terrorisme", se mobilisent de nouveau jeudi pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "coup d'Etat".
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Des manifestations d'étudiants de plusieurs universités d'Istanbul ont déjà commencé en plusieurs points de la ville depuis la mi-journée pour protester contre son arrestation et l'annulation, mardi, de son diplôme universitaire.
M. Imamoglu, qui devait être désigné dimanche comme le candidat du CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), première force d'opposition au Parlement, pour la prochaine élection présidentielle prévue en 2028, a passé la nuit en garde à vue, ainsi que plus de 80 personnes interpellées en même temps que lui.
Cette nouvelle vague d'arrestations qui touche l'opposition a enfoncé la livre turque: elle s'échange jeudi matin autour de 38 livres pour un dollar et de 41,5 livres pour un euro, toujours en repli.
La Banque centrale turque a indiqué dans un communiqué qu'elle puiserait le cas échéant dans ses réserves de change pour empêcher toute chute de la monnaie turque, comme elle l'a fait mercredi selon des économistes.
Selon les médias locaux, les interrogatoires des gardés à vue n'ont commencé que jeudi matin. Le maire d'Istanbul avait reçu entretemps la visite de ses avocats, selon son parti.
La place Taksim et le parc adjacent de Gezi, lieux emblématiques de la contestation au coeur d'Istanbul, restaient barricadés jeudi pour prévenir tout rassemblement, par ailleurs interdits jusqu'à dimanche par le gouverneur de la métropole.
De même, l'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries dont X et WhatsApp était toujours restreint jeudi matin à Istanbul, selon la plateforme de surveillance de l'internet Free Web Turkey. Et le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé sur X l'arrestation de 37 internautes pour des "messages provocateurs" sur les réseaux sociaux.
Cette décision a placé un obstacle supplémentaire sur la route de M. Imamoglu, la Constitution turque exigeant un diplôme de l'enseignement supérieur pour briguer la présidence.
- "Tu n'es pas seul" -
Le président du CHP, Özgür Özel, a appelé de nouveau à un rassemblement à 20H30 (17H30 GMT) devant le siège de la municipalité, a indiqué son parti à l'AFP.
Mercredi soir, malgré le froid, plusieurs milliers de personnes ont répondu à son appel en scandant, entre autres, "Imamoglu, tu n'es pas seul!".
Le président du CHP a dénoncé un "coup d'Etat contre l'opposition" et fait huer le chef de l'Etat. "On a voulu annuler la volonté du peuple", a-t-il clamé.
"Il n'y a ni corruption, ni groupe terroriste, mais des bourreaux de la justice aux commandes", a-t-il martelé au côté de l'épouse du maire, Dilek Imamoglu, estimant que "le seul crime d'Imamoglu est (...) d'avoir conquis le cœur des gens. Son seul crime est qu'il sera le prochain président!".
M. Imamoglu, qui a ravi en 2019 la municipalité d'Istanbul, la plus grande vile du pays et sa capitale économique, est vu comme le principal rival du chef de l'Etat, Recep Tayyip Erdogan, qui s'est abstenu pour l'heure de tout commentaire.
Parmi elles, outre le maire, six personnes sont également accusées de "soutien à une organisation terroriste", le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé interdit qui s'est récemment engagé à déposer les armes.
Les maires de plusieurs capitales et villes européennes ont "vigoureusement" condamné l'interpellation d'Ekrem Imamoglu, dénonçant "son incarcération arbitraire" et exprimant leur "profonde inquiétude".
Parmi eux les édiles d'Amsterdam, Paris, Milan, Barcelone, Rome, Helsinki et Bruxelles.