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L'armée israélienne a mené samedi des frappes meurtrières au Liban, ciblant des dizaines de lanceurs de roquettes, après avoir menacé de répondre durement à des tirs de projectiles du Liban.
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Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées dans la matinée du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussitôt ordonné à l'armée de frapper des "cibles terroristes" au Liban, où une guerre avait opposé de septembre à novembre 2024 Israël au Hezbollah libanais, sorti très affaibli de ce conflit.
L'armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé "des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d'où opéraient des terroristes du Hezbollah" dans le sud du Liban.
Dans l'après-midi, le Hezbollah a nié être impliqué dans ces tirs de roquettes.
Selon l'agence nationale d'information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, deux personnes incluant une enfant ont été tuées et huit blessées dans l'une des frappes "de l'ennemi" dans la localité de Touline.
Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à la guerre entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, a promis une "réponse sévère" aux tirs de roquettes, et le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé que Israël ne pouvait "pas permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)".
Les sirènes d'alerte anti-aérienne ont retenti tôt le matin à Metula, un village israélien proche de la frontière libanaise. Depuis la trêve, seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs de roquettes, a dit le maire de la ville, David Azoulay.
- Rampes démantelées -
Après les tirs vers Israël, l'armée libanaise a annoncé avoir "trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani", à quelque 30 km de la frontière israélienne, et "procédé à leur démantèlement".
La Force de maintien de la paix de l'ONU, déployée dans le sud du Liban, s'est dit "préoccupée" par une "possible escalade".
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde "contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses".
Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, "afin de garantir que seul l'Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix".
Le Hezbollah, seule faction au Liban à avoir conservé ses armes au sortir de la guerre civile libanaise (1975-1990), était alors accusé par ses détracteurs d'être un "Etat dans l'Etat".
- Déplacés -
Mais le mouvement libanais est sorti très affaibli de la dernière guerre avec Israël et sa direction a été largement décimée.
En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant l'accord de cessez-le-feu.
Après le début des tirs de roquettes sur Israël par le Hezbollah dans la foulée de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, environ 60.000 habitants ont fui le nord d'Israël, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.
Côté libanais, plus d'un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l'ONU.
Aux termes de l'accord de cessez-le-feu conclu sous l'égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU devraient être déployés.
Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani.
Malgré la trêve et avant les frappes de samedi, l'armée israélienne a mené de nombreuses frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler "des structures terroristes" ou des responsables du Hezbollah.