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Le maire d'opposition d'Istanbul Ekrem Imamoglu est arrivé samedi soir au palais de justice pour y être présenté à un procureur, quatre jours après son arrestation qui suscite une vague de contestation à travers la Turquie.
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L'édile est arrivé en début de soirée en même temps que 89 co-accusés, à bord de quatorze fourgons, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Malgré les restrictions d'accès, plus de cinq cents personnes étaient présentes pour le soutenir, ont-ils indiqué.
"Tout comme les gens sont descendus dans les rues pour soutenir Erdogan, lors de (la tentative) de coup d'Etat du 15 juillet (2016), nous sommes dans la rue pour soutenir Imamoglu", a déclaré à l'AFP Aykut Cenk, 30 ans.
"Nous ne sommes pas les ennemis de l'Etat mais ce qui se passe est illégal", a-t-il ajouté en brandissant un drapeau turc.
Le gouvernorat d'Istanbul avait dès mercredi interdit les manifestations jusqu'à dimanche dans la mégapole mais pour le quatrième soir consécutif l'opposition a appelé à converger en direction du siège de la municipalité d'Istanbul samedi.
Des manifestations sont également annoncées dans de nombreuses autres villes du pays et à Izmir (ouest) et Ankara, la capitale, où les autorités ont interdit tout rassemblement.
- "Chaos et provocation" -
Au total, des rassemblements ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces turques depuis mercredi, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte de l'AFP.
Témoignage de l'ampleur de la contestation déclenchée par l'arrestation de M. Imamoglu, la police a procédé à 343 arrestations vendredi soir et samedi matin dans neuf villes dont Istanbul, Izmir, Ankara, Edirne et Çanakkale dans le nord-ouest et Adana et Antalya dans le sud, selon le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.
"Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés", a-t-il mis en garde sur X.
"Si les gens ne lâchent rien, ça débouchera peut-être sur quelque chose de positif", a déclaré à l'AFP Ara Yildirim, un étudiant en médecine d'Istanbul âgé de 20 ans, mobilisé comme beaucoup d'autres jeunes Turcs.
"Rien ne peut justifier de confisquer la volonté de millions de Stambouliotes", a affirmé Meral Danis Bestas, une députée du parti prokurde DEM.
Ce dernier a dénoncé le recours à des "témoins secrets" et s'insurge de voir des "procès-verbaux de témoignages non signés divulgués dans la presse", estimant que les droits de la défense et "le droit à un procès équitable (ont) été violés".
Les accusations de "soutien au terrorisme" font redouter aux partisans du maire qu'il puisse être incarcéré à l'issue de sa garde à vue et remplacé par un administrateur nommé par l'État.
- "Une Turquie juste" -
Dans un message posté sur X par ses avocats, Ekrem Imamoglu a remercié les manifestants.
"Vous défendez notre République, la démocratie, l'avenir d'une Turquie juste et la volonté de notre nation", a-t-il écrit.
Le président du CHP, Özgür Özel, a assuré que 300.000 personnes étaient descendues dans les rues à Istanbul vendredi soir.
Plusieurs incidents ont éclaté entre manifestants et policiers, qui ont fait usage d'importantes quantités de gaz lacrymogène à Istanbul et de canons à eau à Izmir et Ankara, ont constaté les correspondants de l'AFP.
Ekrem Imamoglu est devenu la bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, qui fut lui-même maire d'Istanbul dans les années 90, quand il a ravi en 2019 la capitale économique de la Turquie au parti AKP du chef de l'Etat.
L'édile, triomphalement réélu l'an passé, devait être désigné dimanche candidat de son parti à la présidentielle, prévue pour 2028.
Le CHP a décidé de maintenir l'organisation de cette primaire et appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.