Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
De nouvelles attaques de drones ont visé jeudi pour le cinquième jour consécutif des régions de l'est et du sud du Soudan tenues par l'armée, jusqu'à récemment épargnées par la guerre, selon des sources militaires qui ont imputé ces frappes aux paramilitaires.
Taille du texte:
Plusieurs sites stratégiques de Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement situé sur la mer Rouge, dans l'est du pays, avaient déjà été attaqués ces derniers jours par des drones.
Jeudi, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis deux ans contre l'armée, ont lancé "une nouvelle attaque de drone contre la base navale de Flamingo", à Port-Soudan, a indiqué à l'AFP une source militaire sous couvert d'anonymat.
Des explosions ont été entendues à travers la ville, a rapporté un correspondant de l'AFP.
Port-Soudan, plaque tournante de l'aide humanitaire qui abrite des agences de l'ONU et des centaines de milliers de déplacés, est depuis dimanche la cible de frappes que l'armée attribue aux FSR avec des "armes stratégiques et sophistiquées".
La base Flamingo avait déjà été attaquée mercredi par des drones, selon cette source.
Les paramilitaires ont visé "à l'aide de trois drones les dépôts de carburant qui approvisionnent l'Etat, provoquant des incendies", a déclaré cette source.
Aucune victime n'a été signalée et les secours s'efforçaient de maîtriser les incendies, a-t-elle ajouté.
A Port-Soudan, le principal port du pays, des frappes avaient endommagé mardi des infrastructures stratégiques, notamment l'aéroport civil, le dernier encore opérationnel du pays, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburant.
Selon l'armée, les FSR utilisent des armes fournies par les Emirats arabes unis. Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, malgré des rapports d'experts de l'ONU, de responsables politiques américains et d'organisations internationales.
Une source militaire a affirmé qu'entre mercredi soir et jeudi matin, "la défense antiaérienne avait détruit 15 drones qui attaquaient différents lieux de Port-Soudan".
Ces attaques font craindre une interruption de l'aide humanitaire au Soudan, où la famine a déjà été déclarée dans certaines régions et où près de 25 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire grave.
- "Escalade majeure" -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est déclaré "très inquiet".
"Cette escalade majeure pourrait conduire à des victimes civiles à grande échelle et à une destruction encore plus grande d'infrastructures essentielles", a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Ces attaques contre "le principal point d'entrée de l'aide humanitaire au Soudan" menacent également d'"augmenter les besoins humanitaires et de compliquer encore plus les opérations d'aide", a-t-il ajouté.
Il a déploré "le manque de volonté politique des parties de retourner à la table des négociations".
Depuis avril 2023, le Soudan est dévasté par une guerre opposant le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'Etat en 2021, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR.
Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement ou la fuite à l'étranger de 13 millions de personnes.
Il a divisé de fait le pays en deux. L'armée contrôle à présent le centre, l'est et le nord du Soudan, tandis que les paramilitaires tiennent à l'ouest la quasi-totalité de la vaste région du Darfour et certaines parties du sud.
Mais après avoir perdu plusieurs positions, dont la capitale Khartoum en mars, les FSR, privées d'aviation, ont à présent davantage recours aux drones déployés depuis leurs bases du Darfour, à quelque 1.500 kilomètres à l'ouest de Port-Soudan.