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Portés par l'espoir d'un "avenir meilleur" et du "respect des règles", les Albanais votent dimanche pour des législatives jugées cruciales pour les rêves européens du petit pays des Balkans.
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Ils sont appelés à départager Edi Rama, 60 ans, Premier ministre socialiste sortant, et Sali Berisha, 80 ans et figure de la droite.
Anisa Bega, 25 ans, a voté à Tirana dès l'ouverture des bureaux à 07H00 (05H00 GMT), pleine d'espoir d'un "avenir meilleur et plus sûr". Dritan Spahiu, professeur à la retraite, souhaite lui "que l'Albanie se stabilise" et devienne "le pays de respect de toutes les règles et de tous les acquis de l'Union européenne" (UE).
A chacun, de l'encre indélébile bleue foncée est apposée sur un ongle.
Plus de 2.000 observateurs étrangers et albanais sont déployés. La communauté internationale scrute de près ces élections aux allures de test du bon fonctionnement d'institutions fragiles.
Et la poursuite de la lutte contre le crime organisé et la corruption, condition cruciale pour l'UE qui a ouvert en juillet 2022 des négociations pour l'adhésion de l'Albanie, pays le plus europhile de la région.
Un défi s'ajoute dimanche avec pour la première fois le vote de la diaspora, par voie postale.
L’Albanie, où les salaires sont bas, connaît comme ailleurs dans les Balkans l'exode de ses habitants, vers des pays comme l'Allemagne ou l'Italie.
Selon les données officielles de la commission électorale centrale (CEC), près de 246.000 Albanais résidant hors du pays sont inscrits sur les listes électorales.
A 14H00 locales, la participation était de 30.34%, selon la CEC, et en fin d'après-midi aucun incident majeur n'avait été signalé.
- Duel -
Quelque 3,7 millions d'électeurs au total sont appelés à choisir parmi la quarantaine de partis engagés pour ce scrutin proportionnel, dominé par le duel entre Edi Rama et Sali Berisha.
Le premier brigue un quatrième mandat consécutif de Premier ministre, ce qui serait inédit.
Ancien leader étudiant opposé au régime communiste qui domina le pays pendant plus de quatre décennies, ex-maire de Tirana, il est devenu chef du gouvernement en 2013. Sa carte majeure: la promesse d'intégrer l'UE "d'ici 2030".
L'opposition l'accuse régulièrement de liens avec le crime organisé. Lui se dit prêt à se "retirer de la vie politique si quiconque arrive à établir des liens avec la corruption ou les milieux criminels".
M. Berisha fut lui le premier président non communiste d’Albanie, et s'est allié avec plus d'une vingtaine d'autres partis contre M. Rama.
Il promet à l'instar du président américain Donald Trump la "Great Albania", avec un programme de relance économique, et s'est assuré pour sa campagne les services d'un consultant américain du Parti républicain, Chris LaCivita.
- Crime organisé -
Déclaré "persona non grata" aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption, M. Berisha est aussi poursuivi en Albanie pour "corruption passive d'un haut fonctionnaire".
Autre nouveauté de ce scrutin: des fonctionnaires et agents publics de la justice sont déployés pour la première fois au côté de la CEC.
La justice albanaise a lancé pléthore d'enquêtes ces derniers mois, qui pourraient peser sur le scrutin. Le parquet spécial contre la corruption et le crime organisé (SPAK) a indiqué avoir ouvert en 2024 des enquêtes contre 33 anciens hauts fonctionnaires.
Les deux grands partis ont surtout fait campagne sur l'économie: retraites, salaires, infrastructures ou encore tourisme, atout du petit pays bordé par l'Adriatique.
Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00 GMT. Les premiers résultats seront publiés dans les deux jours suivants le scrutin, selon la CEC.
Soit juste avant le sommet de la Communauté politique européenne (CPE, cercle de 47 pays européens, membres ou non de l'UE), prévu vendredi à Tirana.