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Le Kremlin a rejeté lundi "l'ultimatum" lancé par Kiev et ses alliés européens l'appelant à une trêve de trente jours en Ukraine avant des discussions de paix, tout en ne répondant pas à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.
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"Le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie, il ne convient pas. On ne peut pas parler ainsi à la Russie", a taclé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
M. Peskov a ensuite assuré que Moscou voulait des négociations "sérieuses" pour aboutir à une paix à long terme, mais n'a pas réagi à l'offre de M. Zelensky d'une rencontre avec M. Poutine.
Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le week-end un cessez-le-feu "complet et inconditionnel" de trente jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour des discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l'a proposé le président Vladimir Poutine.
"Il doit y avoir un cessez-le-feu", a martelé la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, accusant la Russie de "jouer à un jeu".
Un appel sur cette proposition de trêve est prévu dans l'après-midi entre Ukrainiens et dirigeants européens, selon le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron.
Parallèlement, les attaques russes nocturnes contre l'Ukraine à l'aide de drones se sont poursuivies, comme quasiment chaque jour depuis le début de l'invasion en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.
Dans la partie de la région de Kherson (sud) occupée par Moscou, des frappes de drones ukrainiens ont tué quatre civils dans le village de Tchelbourda, a rapporté lundi Vladimir Saldo, le responsable local nommé par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.
- Accélération diplomatique -
Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées ces derniers jours, alors que les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans l'impasse.
Kiev et ses alliés européens, de concert avec Washington, ont réclamé samedi de la Russie un cessez-le-feu de trente jours, menaçant de "sanctions massives" en cas de refus.
Le président russe a ignoré l'ultimatum, proposant à son tour des négociations "directes" et "sans condition préalable" entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).
Il s'agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les premières semaines de l'invasion russe de février 2022, lorsqu'une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n'avaient pas abouti à un accord de paix.
Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir "en personne" jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.
Pour le politologue ukrainien Volodymyr Fessenko, cette invitation est une manœuvre "tactique" pour essayer de mettre M. Poutine en difficulté dans le processus de négociations.
"Si Poutine refuse (cette invitation), cela veut dire qu'il ne veut pas négocier, et pourrait avoir l'air d'un loser aux yeux de Trump", estime cet expert, qui considère le dirigeant américain comme "la principale force directrice" derrière ces négociations.
- "Causes profondes" -
Vladimir Poutine - qui réclame toujours la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan ou encore qu'il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou - semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front.
Lundi, l'armée russe a ainsi revendiqué la prise d'un nouveau village dans la région de Donetsk (Est).
A Bilystké, petite ville proche du front, dans cette même région, deux résidentes, Aliona et Alla, se disaient lundi en faveur d'une rencontre Poutine-Zelensky.
"Ils doivent le faire, car ça (la guerre) ne peut pas durer éternellement", a dit Aliona à l'AFP.
Samedi, M. Poutine n'avait "pas exclu" que l'idée d'un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent, selon lui, porter avant tout sur "les causes profondes du conflit".
Une rencontre jeudi en Turquie "permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s'il ne l'est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s'en tenir et pourront agir en conséquence", a estimé dimanche Donald Trump.