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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a envoyé jeudi une délégation à Istanbul pour des discussions de paix avec des représentants russes, a accusé Moscou de ne pas prendre "au sérieux" ces pourparlers, sur lesquels les Etats-Unis se sont également montrés sceptiques.
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A l'instar de Donald Trump, selon qui, comme il l'a clamé le même jour, "rien ne se passera (...) tant que (Vladimir Poutine) et moi ne serons pas ensemble".
Et de son secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui a lancé, quelques heures plus tard : "Je vais être franc, je ne pense pas que nous ayons de grandes attentes quant à ce qui se passera demain", reconnaissant que la représentation russe n'est "pas au niveau que nous espérions".
- Invectives -
A la mi-journée, un échange d'invectives entre l'Ukraine et la Russie avait eu lieu, M. Zelensky ayant qualifié de "pure façade" la délégation russe emmenée par un responsable de second plan. Il avait été traité en retour de "clown" par la diplomatie russe.
Des avancées au cours de ces pourparlers, après plus de trois ans de combats dévastateurs ayant fait au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, restent donc incertaines.
Il s'agirait des premières discussions de paix directes entre Moscou et Kiev depuis mars 2022, au début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine.
Les négociateurs ukrainiens "auront un mandat pour un cessez-le-feu" et seront dirigés par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, a fait savoir Volodymyr Zelensky, qui, toutefois, ne sera pas présent, après un entretien jeudi à Ankara avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
Pour sa part, Vladimir Medinski, le chef de la délégation russe, a martelé que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s'inscrire dans "la suite" des négociations bilatérales avortées de 2022.
Il a assuré être prêt à de "possibles compromis", sans les détailler, et précisé que sa délégation avait "toutes les prérogatives" pour prendre des décisions, ce que le président ukrainien avait précédemment mis en doute.
- Poutine absent -
A sa place, le maître du Kremlin a dépêché une délégation avec à sa tête l'un de ses conseillers, Vladimir Medinski.
Né en Ukraine soviétique, ce dernier est connu pour sa lecture nationaliste de l'histoire de la Russie. En 2023, il avait déclaré que l'Ukraine faisait "partie de la terre russe". Il avait déjà pris part aux dernières négociations de paix directes entre Kiev et Moscou, au printemps 2022.
La réponse, cinglante, n'a pas tardé de la part de Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe : "Qui utilise l'expression de +pure façade+ ? Un clown ? Un raté ?", a-t-elle taclé.
La délégation russe s'est présentée dans la matinée à Istanbul, sans Vladimir Poutine, donc, alors que le président ukrainien l'avait mis au défi d'aller "en personne" en Turquie et de l'y rencontrer.
Jeudi, après avoir vu le chef de l'Etat turc, M. Zelensky s'est dit toujours "prêt" à des "discussions directes" avec son homologue russe, tout en considérant que son absence pour l'heure était "un manque de respect" à l'égard de MM. Trump et Erdogan.
- Ballet diplomatique -
Sur les rives du Bosphore, devant le palais de Dolmabahçe, où doit se dérouler la rencontre, plusieurs centaines de journalistes font le pied de grue, selon des journalistes de l'AFP présents sur place.
Ces pourparlers avaient été annoncés par Vladimir Poutine, le week-end dernier, en réponse à un ultimatum de Kiev et des Européens - qui tentent tant bien que mal de faire entendre leur voix - lui ordonnant d'accepter un cessez-le-feu.
Donald Trump, qui pousse les deux belligérants à négocier, a de son côté répété jeudi qu'il pourrait se rendre "vendredi" en Turquie en cas de progrès dans les discussions.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, qui s'entretenait dans la soirée avec la délégation russe, a quant à lui dit avoir "suffisamment de raisons d'espérer" dans le succès de ces pourparlers.
Tandis que Marco Rubio a annoncé qu'il rencontrerait à Istanbul le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiga.
Un ballet diplomatique qui se déroule dans un contexte où Ukrainiens et Russes continuent d'afficher des exigences difficilement conciliables.
Et ce à un moment où l'armée russe continue de progresser sur le front en Ukraine, malgré ses pertes, occupant toujours près de 20% du territoire ukrainien.
Elle a à cet égard revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans la région orientale de Donetsk.