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L'armée israélienne a annoncé samedi élargir son offensive pour vaincre le Hamas dans le bande de Gaza, où ses bombardements ont tué dix personnes dans la matinée, selon les secours, après plusieurs jours de pilonnage meurtrier du territoire dévasté et affamé.
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Malgré une montée en puissance des critiques internationales sur sa conduite du conflit et la catastrophe humanitaire en cours dans le territoire palestinien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait averti lundi d'une prochaine entrée "en force" de l'armée à Gaza pour "achever l'opération et vaincre le Hamas", dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre.
Peu après la fin de la tournée dans le Golfe du président américain Donald Trump, qui s'est ému de la faim dans le territoire palestinien, l'armée israélienne a indiqué avoir, "au cours de la journée écoulée, lancé des frappes d'envergure et transféré des forces pour prendre le contrôle de zones de la bande de Gaza".
"Cela s'inscrit dans le cadre des étapes initiales (...) de l'expansion de l'offensive dans la bande de Gaza, dans le but d'atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas", a-t-elle développé tôt samedi sur les réseaux sociaux.
- "Occasion historique" -
La Défense civile de Gaza a fait état de dix personnes tuées dans la matinée par des raids israéliens à Jabalia (nord) et Khan Younès (sud). Selon cette organisation de secouristes, les bombardements israéliens ont tué au moins 100 personnes vendredi, autant jeudi et fait plus de 80 morts mercredi.
Le directeur de l'hôpital indonésien de Beit Lahia, près de Jabalia, Marwan Sultan, décrit à l'AFP une situation "tragique et catastrophique", après un bombardement samedi matin survenu à proximité. L'établissement est submergé de patients et blessés et manque cruellement "d'unités de sang, de médicaments, de fournitures médicales et chirurgicales" au point de ne "plus pouvoir accueillir de cas critiques".
La veille, des images de l'AFP ont montré dans cet établissement des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Vendredi, la principale association israélienne de familles d'otages avait appelé Benjamin Netanyahu à ne pas manquer une "occasion historique" pour la libération de leurs proches, s'inquiétant de "l'intensification des attaques" de l'armée. Mais le Premier ministre martèle que seule une pression militaire accrue poussera le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007, à rendre ses captifs.
- "Nettoyage ethnique" -
Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi, en accusant le Hamas de la détourner, toute aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d'habitants.
"Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés", a affirmé au terme de sa tournée dans le Golfe le président américain, que le Hamas a ensuite appelé à faire pression sur le gouvernement Netanyahu pour laisser entrer l'aide humanitaire.
Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Volker Türk, "cette dernière vague de bombes obligeant les gens à se déplacer (...), la destruction méthodique de quartiers entiers et le refus de l'aide humanitaire soulignent qu'il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza qui (...) équivaut à un nettoyage ethnique".
Une ONG soutenue par les Etats-Unis et Israël, la Fondation humanitaire de Gaza, a annoncé se préparer à distribuer de l'aide humanitaire à Gaza à la fin du mois. Mais les Nations unies ont exclu toute participation à cette initiative, invoquant des problèmes d'"impartialité, de neutralité (et) d'indépendance".
La guerre à Gaza est au menu samedi à Bagdad d'un sommet arabe, où doit être notamment abordé la question de la reconstruction du territoire palestinien dévasté.