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Le Kremlin a dit samedi qu'une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky était "possible" à la condition que Moscou et Kiev aient trouvé des "accords" au préalable, difficilement envisageables à ce stade, au lendemain des premiers pourparlers de paix depuis 2022 qui n'ont pas abouti à une trêve.
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Sur le terrain, l'armée russe continue de bombarder inlassablement les villes et villages d'Ukraine, comme depuis février 2022, tuant dans la nuit neuf personnes dans le nord du pays, selon Kiev.
A l'issue d'une semaine sous haute tension, Kiev et Moscou ont tenu vendredi à Istanbul, sous médiation turque, leurs premières discussions directes depuis trois ans, qui ont surtout mis en évidence le fossé à combler pour mettre fin au conflit.
Elle n'a obtenu qu'un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp, comme l'a confirmé la délégation russe.
Samedi, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a dit "espérer" que cet échange ait lieu "la semaine prochaine".
De son côté, Vladimir Medinski, un conseiller de second plan du président Vladimir Poutine et négociateur en chef côté russe, a simplement assuré la veille que Moscou avait "pris note" de la demande de Kiev d'un sommet entre les deux dirigeants.
Samedi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a été encore plus clair: la Russie n'acceptera une telle rencontre - qui serait la première depuis 2019 entre MM. Poutine et Zelensky - qu'une fois des "accords" trouvés sur le conflit.
"Une telle rencontre (...) est possible. Mais uniquement à la suite d'accords entre les deux camps", a-t-il martelé.
- "Guerre et négociations simultanément" -
Or, en l'état, comme l'a montré la réunion de la veille à Istanbul qui a duré moins de deux heures, les positions de Moscou et Kiev restent inconciliables.
Le Kremlin maintient des revendications maximalistes : que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d'armes occidentales.
L'Ukraine rejette fermement ces revendications, demandant que l'armée russe, qui occupe toujours près de 20% du pays, se retire purement et simplement de son territoire.
Pour de nouvelles discussions directes, Dmitri Peskov a indiqué samedi qu'elles ne seraient possibles qu'une fois l'échange de prisonniers réalisé.
"Il reste à faire ce dont les délégations sont convenues hier", "avant tout" l'"échange de (prisonniers sur le format) 1.000 contre 1.000", a-t-il insisté, citant aussi l'envoi des conditions de chaque camp à l'autre partie en vue d'une future trêve.
Ces dernières semaines, Moscou a pourtant rejeté à plusieurs reprises l'offre ukrainienne de cessez-le-feu, malgré la pression des Européens et des Etats-Unis.
Vendredi, le négociateur russe Medinski a cité Napoléon au moment d'expliquer le refus de Moscou: "La guerre et les négociations doivent être menées simultanément", a-t-il dit à la télévision russe.
Malgré l'absence d'avancée majeure, le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé samedi la réunion russo-ukrainienne "extrêmement importante".
- "Assassinat délibéré" -
Dans ce contexte où l'Ukraine accuse la Russie de gagner du temps, les hostilités se poursuivent sur le terrain.
"Un drone ennemi a frappé un bus près de Bilopillia, tuant neuf personnes", ont indiqué sur Telegram les autorités régionales de Soumy (nord de l'Ukraine), publiant des photos d'une carcasse de minibus sur une route.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "un assassinat délibéré de civils", précisant que sept personnes étaient également blessées et appelant les Etats-Unis et l'UE à des "sanctions sévères" contre Moscou.
Les autorités de la région de Kherson (sud-est) ont, elles, fait état samedi de deux personnes tuées et 13 autres blessées par des frappes russes.
A l'avantage sur le front où elle progresse petit à petit, l'armée russe a revendiqué la prise de la localité d'Alexandropil dans la région ukrainienne de Donetsk (est).
"Les propositions de cessez-le-feu, dont je rappelle que c'est une initiative américaine, n'ont pas été respectées par le président Poutine", a martelé M. Macron samedi.
Le président américain Donald Trump a de son côté dit estimer vendredi que seul un sommet entre lui et M. Poutine permettrait une avancée concernant le règlement du conflit. Une telle rencontre est "certainement nécessaire", a abondé le Kremlin.