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La Défense civile locale a annoncé la mort de 33 Palestiniens, la plupart des enfants, dans des frappes israéliennes dimanche à Gaza, où Israël a intensifié sa campagne aérienne et terrestre malgré les pressions internationales pour cesser la guerre.
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L'armée israélienne a annoncé la veille "l'expansion" de son offensive à Gaza avec des "frappes d'envergure" et l'acheminement de forces pour "prendre le contrôle de zones" du territoire.
En riposte à cette attaque meurtrière, Israël a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé les quelque 2,4 millions d'habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire.
Après des dizaines de morts à Gaza rapportés quotidiennement ces derniers jours, la Défense civile a fait état d'"au moins 33 martyrs, dont plus de la moitié des enfants", dans des "raids israéliens violents menés depuis les premières heures de dimanche".
- Appel Rubio-Netanyahu -
Au moins 22 Palestiniens ont été tués et 100 blessés "dans des frappes sur des tentes de déplacés dans la zone d'Al-Mawassi" à Khan Younès (sud), a précisé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
A Jabalia (nord), au moins sept personnes ont été tuées dans un raid qui a touché leur maison, selon lui.
A l'hôpital Nasser de Khan Younès, où les victimes ont été transportées après les raids, des Palestiniens pleurent près des corps de leurs proches couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits leurs noms, placés à même le sol, selon des images de l'AFP. Une scène qui se répète quasiment tous les jours.
Sur le lieu des frappes, à Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes.
Après le blocage de négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois, Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l'entrée de toute aide humanitaire vitale pour la population du territoire.
Début mai, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé un plan pour "la conquête" de Gaza prévoyant le déplacement de la plupart des habitants vers l'extrême sud du territoire.
Allié d'Israël, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a réitéré samedi sur la chaîne CBS son appel au cessez-le-feu mais a blâmé le Hamas, refusant de se prononcer sur la nouvelle offensive israélienne.
Sans accord sur la libération des otages, "nous anticipons qu'Israël poursuivra ses opérations", a jugé M. Rubio, qui s'est entretenu samedi avec Benjamin Netanyahu.
- "Arrêter le massacre" -
Alors que le Hamas a annoncé samedi la reprise de négociations indirectes avec Israël à Doha "sans aucune condition préalable", les appels pour un cessez-le-feu se sont multipliés.
Il faut "arrêter le massacre à Gaza", a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. "Ca suffit", a lancé le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani.
"Tout un peuple est soumis à une force militaire écrasante et disproportionnée", a déclaré le président du Conseil européen Antonio Costa.
"A Gaza, la situation des Palestiniens est plus qu'atroce et plus qu'inhumaine", a fustigé le patron de l'ONU Antonio Guterres.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
Les représailles israéliennes ont tué au moins 53.272 Gazaouis, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Des enquêteurs indépendants de l’ONU et des ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont accusé Israël de perpétrer un génocide à Gaza, ce que ce pays rejette.
En 1967, Israël a occupé Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Après 38 ans d'occupation, Israël s'était retiré unilatéralement en 2005 de Gaza et y avait imposé un blocus après la prise du territoire par le Hamas en 2007. Depuis la guerre en octobre 2023, il l'assiège totalement.