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Léon XIV a donné le ton de son pontificat dimanche au Vatican en dénonçant une économie exploitant la nature et marginalisant les pauvres, devant des dizaines de milliers de personnes et un parterre de dirigeants étrangers, dont le vice-président américain JD Vance.
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"À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l'autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres", a déploré le premier pape américain, qui a lui-même vécu deux décennies dans une région déshéritée du Pérou.
Dix jours après son élection à la tête de l'Eglise catholique, il confirme ainsi l'orientation sociale qu'il entend donner à son action, après le choix de son nom de règne en hommage à Léon XIII (1878-1903), le père de la doctrine sociale de l'Eglise qui avait dénoncé l'exploitation des ouvriers à la fin du XIXe siècle.
Lors d'une messe solennelle riche en rites et symboles place Saint-Pierre, Robert Francis Prevost, élu le 8 mai, est apparu ému en recevant les emblèmes pontificaux, le pallium, bande d'étoffe qui se porte sur la chasuble, et l'anneau du pêcheur, une bague rendue inutilisable après la mort de chaque pape.
Disant sa "gratitude", il a insisté sur "l'unité" de l'Eglise, appelant à "la charité" plutôt que "d'emprisonner les autres par la domination, la propagande religieuse ou les moyens du pouvoir".
Avant la cérémonie, le pape de 69 ans est allé pour la première fois en papamobile au contact des quelque 100.000 personnes réunies selon les autorités italiennes sur la place ensoleillée. Debout et souriant, il a salué et béni la foule qui l'a applaudi, certains criant son nom, d'autres agitant des drapeaux de leur pays d'origine ou le filmant avec leur smartphone.
"L'atmosphère est festive et joyeuse, dans l'espérance d'un avenir meilleur", a confié à l'AFP Giovanni Milano, un Sicilien de 31 ans.
Inacia Lisboa, une Cap-Verdienne de 71 ans vivant à Rome, apprécie le "charisme" du nouveau pape, espérant "qu'il prie pour nous tous et la paix dans le monde, dont nous avons tant besoin".
- "Un monde nouveau" -
L'élection de Léon XIV, natif de Chicago, a suscité un vif enthousiasme aux Etats-Unis même s'il s'était opposé à la politique antimigratoire de l'administration Trump, notamment sur son compte X, supprimé depuis.
Sophia Tripp, une Américaine de 20 ans étudiant justement à Chicago, s'attend à ce qu'il y ait "davantage de poids (sur ses épaules) parce qu'il est américain". "Je crois qu'il va y avoir davantage d'yeux fixés sur lui, peut-être des critiques, à cause de son origine", prédit-elle.
Le pape a aussi appelé dimanche à "construire un monde nouveau où règne la paix", un message à la résonance particulière alors qu'étaient présents les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et israélien Isaac Herzog, dont les pays sont déchirés par la guerre.
Parmi les autres dignitaires place Saint-Pierre figuraient le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre français François Bayrou, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Les têtes couronnées ne manquaient pas à l'appel, avec les souverains belges Philippe et Mathilde, espagnols Felipe VI et Letizia, mais aussi monégasques, Albert II et Charlène.
Après s'être recueilli devant le tombeau de Saint Pierre, sous l'autel central de la basilique, le nouveau guide spirituel des 1,4 milliard de catholiques s'est rendu en procession jusqu'à la place pour la messe célébrée en plusieurs langues.
Comme pour les funérailles de François le 26 avril, les autorités italiennes avaient mis en place des mesures de sécurité drastiques pour cette cérémonie retransmise en mondovision.
Au cours de sa première semaine en tant que pape, Léon XIV avait déjà profité de ses audiences pour lancer ses premiers appels, de la libération des journalistes emprisonnés à la proposition de médiation aux belligérants du monde entier.
Devant le corps diplomatique vendredi, il avait appelé à lutter contre les "inégalités mondiales" et les "conditions de travail indignes" tout en défendant une vision de la "famille fondée sur l'union stable entre un homme et une femme".