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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu dimanche à Rome avec le vice-président américain JD Vance, évoquant ensemble l'appel attendu lundi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou en Turquie.
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Sur le champ de bataille, la Russie continue, comme quasiment tous les jours depuis le début de son invasion de l'Ukraine en février 2022, d'attaquer son voisin, ayant lancé dans la nuit un nombre "record" de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.
Les deux hommes, selon cette source, ont évoqué un "cessez-le-feu", "la possibilité" de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout "les préparatifs" avant l'appel "de lundi" entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Samedi, Donald Trump avait annoncé qu'il parlerait par téléphone lundi à son homologue russe pour "mettre fin au +bain de sang+". Le Kremlin a ensuite confirmé la "préparation" ce cet appel.
L'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a estimé dimanche sur ABC qu'il s'attendait à une conversation "fructueuse" entre les deux dirigeants.
"Le président est déterminé à obtenir des résultats" sur l'Ukraine, a-t-il ajouté, avant de mettre en garde: "Si lui n'y parvient pas, alors personne ne le pourra".
"La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu'à ce qu'elle soit prête à mettre fin à la guerre", a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux, évoquant sa "bonne" réunion avec JD Vance et Marco Rubio.
De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir "éliminer les causes" du conflit et "garantir la sécurité de l'État russe".
- Semaine "cruciale" -
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien après l'appel avec M. Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.
Or, à ce stade, ses efforts n'ont pas permis d'avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l'invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.
Vendredi, Russes et Ukrainiens s'étaient retrouvés pour la première fois depuis le printemps 2022 pour des pourparlers de paix directs, sous médiation turque, à Istanbul.
Mais la réunion, qui a duré moins de deux heures, n'a pas abouti à une trêve, comme réclamée par Kiev et ses alliés --seul un échange de prisonniers a été convenu--, mettant en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et de Kiev.
Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d'armes occidentales.
L'Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l'armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s'en retire. Ce dont Moscou n'a pas l'intention.
Pour éviter une nouvelle invasion russe dans l'avenir, Kiev dit aussi exiger des "garanties de sécurité" solides.
Dans ce contexte, la semaine à venir sera "cruciale", a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant une rencontre avec JD Vance et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.
- Drones "record" -
Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l'Ukraine, selon l'armée de l'air ukrainienne, "un record", selon la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko.
Une femme a été tuée près de Kiev et trois autres personnes, blessées, ont été hospitalisées, dont un enfant de quatre ans, selon les autorités régionales.
"L'objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils", a dénoncé Mme Svyrydenko, tandis que le chef de l'administration présidentielle, Andriï Iermak, a cinglé: "Pour la Russie, les négociations d'Istanbul ne sont qu'une couverture, Poutine veut la guerre".
A l'avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l'armée russe a revendiqué dimanche la prise d'une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).
Enfin, Volodymyr Zelensky a échangé au Vatican avec le nouveau pape Léon XIV, qu'il a qualifié de "symbole d'espoir pour la paix", après que le souverain pontife eut évoqué place Saint-Pierre "l'Ukraine martyrisée".