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Maintenir le cap européen et le soutien à Kiev ou se tourner vers l'extrême droite: les Roumains, nombreux dimanche aux urnes pour élire leur président, ont choisi la première option en donnant la victoire au maire centriste de Bucarest.
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Alors que peu auraient parié sur lui il y a deux semaines, Nicusor Dan, 55 ans, a recueilli près de 54% des suffrages, après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, un résultat accueilli dans la liesse à son quartier général.
"C'est la victoire de milliers et de milliers de gens qui ont cru que la Roumanie pouvait changer dans la bonne direction", a-t-il lancé à ses partisans au milieu de chants louant l'Europe et moquant la Russie.
Il a aussi eu un mot pour ceux qui n'avaient pas voté pour lui, appelant à "se mettre au travail" et à "bâtir une Roumanie unie".
Dans l'Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky s'est félicité de ce succès "historique", rappelant "l'importance d'avoir la Roumanie comme partenaire fiable".
- Mobilisation exceptionnelle -
Cinq mois après la rarissime annulation du scrutin de novembre entaché par des soupçons d'ingérence russe, la Roumanie espère désormais refermer ce chapitre tumultueux.
Mais les divisions sont profondes. Après avoir refusé dans un premier temps de concéder sa défaite malgré le verdict des urnes (46%) et crié à la fraude, le candidat souverainiste George Simion a félicité son adversaire, tout en promettant de "poursuivre le combat".
Cet admirateur de Donald Trump, âgé de 38 ans, avait largement dominé le premier tour le 4 mai avec près de 41% des voix, le double du maire de Bucarest, porté par un vent de colère face aux "politiciens voleurs" au pouvoir depuis 1989 et aux difficultés économiques d'un des pays les plus pauvres de l'UE.
Il a pâti d'une série de "faux pas" dans l'entre-deux-tours mais surtout d'une "mobilisation quasi sans précédent, liée à un sursaut des défenseurs de la démocratie", a commenté pour l'AFP l'analyste Sergiu Miscoiu.
Le taux de participation s'est élevé à près de 65%, contre seulement 53% au premier tour.
"Jamais une élection n'avait été aussi décisive" pour l'avenir du pays, "avec des implications géopolitiques manifestes", ajoute l'expert.
Car le chef de l'Etat a le pouvoir de nommer des personnes à des postes clés et de participer aux sommets de l'Union européenne et de l'Otan.
Membre loyal de l'UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d'habitants voisine de l'Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l'Alliance atlantique depuis le début de l'offensive russe en 2022.
- "Georgescu président" -
Ce sont deux visions qui s'affrontaient dans les urnes.
Nicusor Dan, un brillant mathématicien qui a fait ses études en France avant de devenir un militant anticorruption, est un Européen convaincu et un fervent soutien de Kiev.
En face, le volcanique George Simion, détracteur des "politiques absurdes de l'UE", a plaidé pendant la campagne pour l'arrêt de l'aide militaire à l'Ukraine, prônant "la neutralité" tout en se défendant d'être "l'ami de Vladimir Poutine".
Il s'est de nouveau affiché dimanche avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.
L'ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.
"Calin Georgescu président!", a crié une petite foule venue avec des fleurs accueillir son héros déchu.
A la sortie des bureaux de vote, beaucoup disaient leur espoir que le cauchemar actuel se termine. "C'est un tel chaos en Roumanie" depuis l'annulation du vote, raconte Runa Petringenaru, organisatrice de séminaires de 55 ans.
"C'est du jamais vu, probablement même à l'échelle européenne", souffle-t-elle.