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Israël a annoncé lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, où au moins 52 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants de son armée sur le territoire dévasté par la guerre selon les secours.
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Dans le même temps, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé qu'il autoriserait l'entrée lundi de camions transportant de la nourriture pour bébés dans le territoire palestinien assiégé et affamé, après un blocus de plus de deux mois.
Ce blocus ainsi que l'annonce par Israël d'une intensification de ses opérations militaires à Gaza - pour obtenir selon le gouvernement la libération des otages et vaincre le mouvement islamiste palestinien Hamas - ont été décriés à l'international.
"Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire" de Gaza, a affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, après que l'armée a annoncé de "vastes opérations terrestres dans le nord et le sud de Gaza".
Lundi, la Défense civile de Gaza, une organisation de secouristes, a fait état de la mort de 52 personnes dans les bombardements, alors que l'armée israélienne a appelé à l'évacuation immédiate de divers secteurs du sud de Gaza, dont le gouvernorat de Khan Younès, en vue d'une "offensive sans précédent".
- "Apocalypse" -
Il raconte s'être réfugié avec ses enfants "dans l'endroit le plus sûr de la maison par peur des tirs et des éclats d'obus".
L'armée a dit avoir attaqué dimanche "plus de 160 cibles terroristes" dans la bande de Gaza, dont "des postes de lancement de missiles antichars" et des "infrastructures souterraines".
M. Netanyahu a dans le même temps dit qu'Israël autoriserait l'entrée à Gaza d'une "quantité de base de nourriture", en expliquant que des pays "amis" lui avaient dit ne plus pouvoir soutenir la poursuite de la guerre si des "images de famine de masse" se répandaient.
"Aujourd'hui, Israël facilite l'entrée de camions avec de la nourriture pour bébés dans Gaza. Dans les jours à venir, Israël facilitera l'entrée de dizaines de camions d'aide", a déclaré un responsable des Affaires étrangères israéliennes, sans autre précision.
L'agence humanitaire de l'ONU, Ocha, a indiqué que les autorités israéliennes l'avait approchée "pour reprendre la livraison d'une aide limitée", en faisant état de discussions en cours sur les modalités.
"Deux millions de personnes sont affamées" à Gaza, alors que des "tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière", a déploré le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
"Les gens meurent de maladies que l'on peut prévenir alors que les médicaments attendent à la frontière et que les attaques contre les hôpitaux privent les gens de soins", a-t-il ajouté.
- Négociations? -
Parallèlement à l'intensification de ses opérations militaires, Israël mène des pourparlers indirects pour un cessez-le-feu avec le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.
Tout en proclamant son intention de poursuivre la guerre, M. Netanyahu s'est dit ouvert dimanche à un accord incluant la fin de l'offensive militaire, mais sous condition de l'"exil" du Hamas et du "désarmement" du territoire.
Jusque-là, le Hamas a rejeté de telles exigences, se disant prêt à libérer tous les otages enlevés le 7-Octobre dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre et prévoyant un retrait total israélien de Gaza.
Israël a repris le 18 mars ses opérations militaires à Gaza, après une trêve de deux mois, et dévoilé début mai un plan prévoyant la "conquête" de Gaza.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
L'offensive de représailles israélienne a fait au moins 53.486 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
En 1967, Israël a occupé la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Après 38 ans d'occupation, Israël s'était retiré unilatéralement en 2005 de Gaza et y avait imposé un blocus après la prise du territoire par le Hamas en 2007. Depuis la guerre en octobre 2023, il l'assiège totalement.