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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie de "gagner du temps" en faisant traîner les discussions en vue d'un cessez-le-feu afin de "poursuivre" son invasion de l'Ukraine, au lendemain d'un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans résultats tangibles.
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Cet entretien téléphonique de deux heures entre les dirigeants russe et américain, trois jours après les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis 2022, n'a pas abouti à l'annonce d'un cessez-le-feu, pourtant réclamé par Kiev et les Européens.
Malgré l'absence d'avancée majeure, Donald Trump, qui pousse la Russie et l'Ukraine à faire taire les armes, a assuré que les deux belligérants allaient "démarrer immédiatement des négociations en vue" d'une trêve.
En l'état, aucun calendrier n'a été annoncé et il n'y a aucune garantie que Moscou et Kiev trouvent un accord.
- "Rien n'a bougé" -
Volodymyr Zelensky a ainsi regretté mardi que "la Russie tente de gagner du temps afin de poursuivre sa guerre et son occupation", qualifiant les conditions de Moscou d'"irréalistes".
A Kiev, des habitants interrogés par l'AFP disaient leur déception.
"Rien n'a bougé", se désole ainsi Vitali, un ingénieur de 53 ans.
Catégorique, Daryna, une étudiante de 21 ans, pense elle qu'"il est inutile de discuter avec l'agresseur", tandis que Victoria, une enseignante retraitée, confie ne "plus (avoir) du tout" confiance en Donald Trump pour trouver une issue au conflit, plaçant désormais "ses espoirs" dans les dirigeants européens.
A Moscou, Sofia, 72 ans, dit pour sa part ressentir de "l'incertitude": "J'aimerais savoir ce qui va nous arriver, pas seulement concernant ma famille, mais concernant notre pays en général".
Sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois appelé à "un cessez-le-feu" et "une diplomatie honnête", à l'issue d'un appel avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.
Les principales capitales européennes, fidèles soutiens de Kiev, menacent ainsi la Russie de sanctions "massives" faute de cessez-le-feu, mais Vladimir Poutine a balayé cette requête, considérant que cela donnerait du temps à l'armée ukrainienne pour se réarmer grâce aux livraisons occidentales.
- "Mémorandum" -
Dans ce qui ressemble à ce stade à une impasse diplomatique, Donald Trump a toutefois assuré "que des progrès ont été accomplis" lundi.
Le ton de Vladimir Poutine était toutefois plus prudent, qualifiant la conversation d'"utile" et estimant que les discussions avec l'Ukraine allaient "dans la bonne voie", après plus de trois ans d'invasion russe qui ont fait des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.
A la presse, il a affirmé que la Russie était prête à travailler avec l'Ukraine sur un "mémorandum", étape préalable avant un "possible traité de paix", et a souligné le besoin de "trouver des compromis".
Or, Volodymyr Zelensky a dit lundi soir "ne rien savoir" sur une telle feuille de route diplomatique.
Depuis qu'il a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine en février 2022, Vladimir Poutine maintient des exigences maximalistes, notamment que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et qu'elle abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014.
L'Ukraine rejette, elle, fermement ces exigences et demande que l'armée russe, qui occupe près de 20% de son territoire, s'en retire. Ce dont Moscou n'a pas l'intention.
- "Victoire tactique" -
Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle également à des "garanties de sécurité" solides, notamment des Etats-Unis. Le président ukrainien a averti lundi que Vladimir Poutine "bénéficierait" d'un éventuel désengagement américain des pourparlers.
Cette perspective inquiète également les Européens, qui ont adopté formellement mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou et qui attendent "une réaction forte" de Washington si Moscou continuait à camper sur ses positions.
Les Occidentaux cherchent à "faire échouer le dialogue constructif" russo-américain, a dénoncé pour sa part l'émissaire de Vladimir Poutine pour les questions économiques à l'international, Kirill Dmitriev.
"C'est une nouvelle victoire tactique pour Poutine", analyse auprès de l'AFP le politologue indépendant Konstantin Kalatchev, selon qui le statu quo actuel va donner "du temps" à l'armée russe, qui "espère achever cet été la défaite des troupes ukrainiennes".
A l'avantage sur le front, les forces russes ont revendiqué ces derniers jours une poussée dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats.