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Israël a affirmé mardi qu'il ne céderait pas aux pressions internationales accrues, après l'annonce par Londres de mesures de rétorsion à l'intensification de l'offensive dévastatrice israélienne dans le territoire palestinien.
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Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 44 Palestiniens tués, en majorité des enfants et des femmes, "dans de nouveaux massacres" israéliens dans la bande de Gaza assiégée et affamée.
"Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie pour défendre son existence et sa sécurité", ont prévenu les Affaires étrangères israéliennes, après l'annonce par Londres d'une suspension des négociations bilatérales sur un accord de libre-échange et de la convocation de l'ambassadrice israélienne.
La veille, Londres, Paris et Ottawa ont averti dans une déclaration commune qu'ils ne resteraient "pas les bras croisés" face aux "actions scandaleuses" d'Israël à Gaza, menaçant ce pays de "mesures concrètes" s'il ne cessait pas son offensive militaire et son blocage de l'aide à Gaza.
"Une goutte d'eau dans l'océan", a réagi l'ONU, annonçant mardi avoir été autorisée à faire entrer une centaine de camions d'aide humanitaire à une date non précisée. La veille, 22 pays ont exigé d'Israël une "reprise complète de l'aide, immédiatement".
- "Immenses souffrances" -
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, après que l'armée a dit y intensifier sa campagne aérienne et terrestre dans le but affiché d'anéantir le Hamas et de récupérer les otages israéliens retenus dans le territoire palestinien.
Ces otages ont été enlevés lors de l'attaque menée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste palestinien Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, qui a déclenché la guerre.
Dans une station-service de Nousseirat (centre), où un bombardement a tué 15 personnes selon les secours, Mahmoud al-Louh transporte dans un sac des restes humains jusqu'à un véhicule. "Ce sont des civils, des enfants qui dormaient. Quelle était leur faute?"
"Cela fait un an et demi de bombardements et d'immenses souffrances. Nous n'en pouvons plus", se lamente à Gaza-ville (nord) Douaa Al-Zaanin. Elle vient de perdre des proches dans une frappe sur une école abritant des déplacés, qui a fait huit morts selon les secours.
Interrogée, l'armée israélienne a déclaré y avoir "frappé un terroriste du Hamas opérant depuis un centre de commandement". Dans un communiqué, elle a affirmé avoir frappé plus de "100 cibles terroristes" à Gaza ces dernières 24 heures.
"Les combats sont intenses et nous progressons. Nous prendrons le contrôle de tout le territoire", a affirmé lundi Benjamin Netanyahu.
Il s'est dans le même temps dit ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive, mais sous condition de l'"exil" du Hamas et du "désarmement" du territoire.
Le mouvement islamiste palestinien rejette de telles exigences et réclame pour libérer les otages la fin de la guerre et un retrait total israélien de Gaza.
Le médiateur qatari a déploré que les pourparlers des deux dernières semaines à Doha n'aient mené "nulle part encore", en raison d'un "fossé majeur" entre Israël et le Hamas. Il a estimé que l'intensification de l'offensive israélienne compromettait "toute chance de paix".
- "Moralement injustifiable" -
L'escalade à Gaza est "moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive", a fustigé le chef de la diplomatie britannique David Lammy à la chambre des Communes. "Cette guerre laisse une génération d'orphelins et de traumatisés, prêts à être recrutés par la Hamas."
La Suède a plaidé pour des sanctions européennes contre "certains ministres israéliens" soutiens de la "colonisation illégale", et déploré "la manière dont le gouvernement israélien continue d'aggraver la situation".
Dans le territoire palestinien en proie à une situation humanitaire catastrophique, "deux millions" de Gazaouis sont "affamés" alors que des "tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière", a déploré l'Organisation mondiale de la santé.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.573 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.