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Les pays européens ont accentué mardi les pressions sur Israël pour qu'il cesse son offensive à Gaza et laisse entrer plus d'aide humanitaire dans le territoire palestinien affamé, où des frappes israéliennes ont tué des dizaines de personnes.
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Après avoir bloqué depuis le 2 mars le passage de toute aide humanitaire, Israël a annoncé l'entrée de 93 camions de l'ONU mardi dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
L'Union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël, en vigueur depuis 2000, a annoncé sa cheffe de la diplomatie, Kaja Kallas. Cette révision a été soutenue par 17 Etats membres, selon Paris.
Le Royaume-Uni a lui dit suspendre les négociations avec Israël sur un accord de libre-échange.
Réagissant à l'annonce de Londres, les Affaires étrangères israéliennes ont prévenu que "les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie pour défendre son existence et sa sécurité".
Faute d'amélioration de la situation des civils à Gaza, "nous devons hausser le ton", a affirmé la Suède.
- "Goutte d'eau dans l'océan" -
Lundi, Londres, Paris et Ottawa ont averti qu'ils ne resteraient "pas les bras croisés" face aux "actions scandaleuses" d'Israël à Gaza.
L'escalade de l'offensive est "moralement injustifiable, totalement disproportionnée et contre-productive", a fustigé le chef de la diplomatie britannique David Lammy.
A l'entrée de neuf premiers camions lundi depuis le 2 mars, l'ONU a fustigé une "goutte d'eau dans l'océan", et 22 pays ont exigé d'Israël une "reprise complète de l'aide, immédiatement".
A Gaza, "deux millions" de personnes sont "affamées" alors que des "tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière", a déploré l'Organisation mondiale de la santé.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a attribué son feu vert à une reprise limitée des livraisons d'aide à des "raisons diplomatiques" pour éviter des "images de famine de masse" risquant de saper le soutien de "pays amis".
Lundi, son gouvernement a annoncé son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, après l'intensification de la campagne militaire aérienne et terrestre dans le but affiché d'anéantir le Hamas et de récupérer les otages israéliens.
Ces derniers ont été enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine.
Mardi, la Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 44 morts, la plupart des enfants et des femmes, dans les frappes israéliennes à Gaza.
Dans une station-service de Nousseirat (centre), où un bombardement a tué 15 personnes selon les secours, Mahmoud al-Louh transporte dans un sac des restes humains jusqu'à un véhicule. "Ce sont des civils, des enfants qui dormaient. Quelle était leur faute?"
- "Nous n'en pouvons plus" -
"Cela fait un an et demi de bombardements et d'immenses souffrances. Nous n'en pouvons plus", se lamente à Gaza-ville (nord) Douaa Al-Zaanin, qui a perdu des proches dans une frappe sur une école abritant des déplacés.
L'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste du Hamas" opérant dans cette école et plus de "100 cibles terroristes" à Gaza ces dernières 24 heures.
"Nous prendrons le contrôle de tout le territoire", a affirmé lundi Benjamin Netanyahu. Il s'est dit la veille ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive, mais sous condition de l'"exil" du Hamas et du "désarmement" du territoire.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, rejette de telles exigences.
Signe du blocage, Israël a annoncé le rappel de ses chefs négociateurs envoyés à Doha, y laissant une équipe, après que le médiateur qatari a déploré l'absence de progrès.
Israël a accepté une "proposition américaine pour le retour des otages", mais "le Hamas campe sur son refus", a indiqué le bureau de M. Netanyahu sans détailler cette proposition.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.573 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.