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L'armée israélienne a reconnu mercredi des tirs de "sommation" lors d'une visite de diplomates étrangers organisée par l'Autorité palestinienne à Jénine, en Cisjordanie occupée, un incident qui survient dans un contexte de pressions internationales accrues sur Israël pour sa conduite de la guerre à Gaza.
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Toute menace contre la vie de diplomates est "inacceptable", a immédiatement réagi à Bruxelles la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. L'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Irlande et l'Egypte ont également condamné les tirs, Rome et Paris annonçant pour leur part convoquer les ambassadeurs d'Israël.
L'Autorité palestinienne a dénoncé un "crime odieux commis par les forces d'occupation israéliennes".
"La délégation s'est écartée de l'itinéraire approuvé et est entrée dans une zone où elle n'était pas autorisée à se trouver", et "des soldats en opération dans la zone ont tiré des coups de semonce pour les éloigner", a expliqué l'armée israélienne, exprimant ses regrets dans un communiqué.
Selon l'agence de presse palestinienne Wafa, la délégation comprenait des diplomates de nombreux pays, notamment de France, Royaume-Uni, Espagne, Canada, Russie, Turquie, Brésil, Inde, Egypte et Chili.
- Gaza dans l'attente d'aide -
Israël est déjà sous le feu des critiques internationales pour ne laisser entrer dans la bande de Gaza qu'une portion d'aide sans rapport avec les besoins immenses de la population, après plus de deux mois de blocus total du territoire palestinien, affamé et dévasté par 19 mois de guerre.
Les pays européens ont aussi haussé le ton contre l'intensification de son offensive sur ce territoire au but affiché d'anéantir le Hamas, dont l'attaque le 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre, et de ramener les otages retenus depuis à Gaza.
"Nous arrivons à peine à préparer un repas par jour. L'aide n'est pas un luxe, nous avons un besoin urgent et désespéré de tout, nourriture, médicaments, eau potable et produits d'hygiène", a-t-elle ajouté.
Levant partiellement son blocus total imposé le 2 mars, Israël a annoncé avoir laissé passer une centaine de camions de l'ONU lundi et mardi dans le territoire palestinien.
L'ONU a dénoncé une "goutte d'eau dans l'océan", alors que 22 pays ont exigé d'Israël une "reprise complète de l'aide, immédiatement".
Le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) se plaint aussi d'obstacles israéliens à l'acheminement de l'aide jusqu'à ses destinataires finaux, une fois qu'elle est entrée par Gaza.
- "Que des mots" -
"Pour l'instant, l'aide ce ne sont que des mots", déplore Mme Masri, alors que s'intensifie l'offensive militaire élargie lancée samedi par Israël.
La Défense civile de Gaza a pour sa part fait état de 19 personnes, "pour la plupart des enfants" tuées dans des raids aériens israéliens à travers le territoire "la nuit dernière et tôt" mercredi.
Le pape Léon XIV a lui lancé un "appel pressant" à laisser entrer "une aide humanitaire décente" à Gaza.
Mardi, le Royaume-Uni a annoncé la suspension de ses négociations avec Israël sur un accord de libre-échange, et l'Union européenne a décidé un réexamen de son accord d'association avec Israël, soutenu par 17 Etats membres.
L'Allemagne a défendu mercredi l'utilité de cet accord, qu'elle a qualifié de "forum important" pour les relations avec Israël.
- "Réalité complexe" -
"Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie pour défendre son existence et sa sécurité", ont réagi les Affaires étrangères israéliennes. Le ministère israélien a jugé que le réexamen de l'accord d'association reflétait "une incompréhension totale de la réalité complexe à laquelle Israël" fait face et encourageait "le Hamas à rester sur ses positions".
L'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.592 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.