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L'armée israélienne a reconnu mercredi des tirs de "sommation" lors d'une visite de diplomates organisée par l'Autorité palestinienne à Jénine, en Cisjordanie occupée, un incident qui survient dans un contexte de pressions internationales accrues sur Israël pour sa conduite de la guerre à Gaza.
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Toute menace contre la vie de diplomates est "inacceptable", a immédiatement réagi à Bruxelles la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Une opinion partagée par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui a réclamé une "enquête minutieuse" des autorités israéliennes.
L'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, la Turquie, la Jordanie, l'Arabie saoudite et l'Egypte ont également condamné les tirs. Rome, Paris, Madrid et Lisbonne ont l'intention de convoquer les ambassadeurs d'Israël ou à défaut le chargé d'affaires.
L'Autorité palestinienne a dénoncé pour sa part un "crime odieux commis par les forces d'occupation israéliennes".
"La délégation s'est écartée de l'itinéraire approuvé et est entrée dans une zone où elle n'était pas autorisée à se trouver", et "des soldats en opération dans la zone ont tiré des coups de semonce pour les éloigner", a expliqué l'armée israélienne, exprimant ses regrets dans un communiqué.
Selon l'agence de presse palestinienne Wafa, la délégation comprenait des diplomates de nombreux pays, notamment de France, Royaume-Uni, Espagne, Canada, Russie, Turquie, Brésil, Inde, Egypte et Chili.
- "Cessez-le-feu temporaire" -
Les pays européens ont aussi haussé le ton en début de semaine contre l'intensification de l'offensive d'Israël sur la bande de Gaza, au but affiché d'anéantir le Hamas, dont l'attaque le 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre, et de ramener les otages retenus depuis à Gaza.
Lors d'une conférence de presse en début de soirée, le Premier ministre Benjamin Netanyahou s'est dit prêt à accepter un "cessez-le-feu temporaire" permettant de libérer des otages, affirmant que 20 des 58 otages (dont un soldat tué en 2014) toujours à Gaza sont "en vie de façon certaine".
Israël a ensuite annoncé l'entrée mercredi à Gaza de 100 camions d'aide humanitaire de l'ONU, dont elle avait laissé passer 93 la veille et une dizaine lundi après plus de deux mois et demi de blocus total du territoire palestinien dévasté par la guerre.
"Nous arrivons à peine à préparer un repas par jour. L'aide n'est pas un luxe, nous avons un besoin urgent et désespéré de tout, nourriture, médicaments, eau potable et produits d'hygiène", a-t-elle ajouté.
La Défense civile de Gaza a pour sa part fait état de 19 personnes, "pour la plupart des enfants" tuées dans des raids aériens israéliens à travers le territoire "la nuit dernière et tôt" mercredi.
L'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.655 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.