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La Cour constitutionnelle a annoncé jeudi le rejet du recours déposé par le candidat nationaliste George Simion après sa défaite au second tour de la présidentielle dimanche, remporté par le maire pro-européen de Bucarest.
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"À l'issue de ses délibérations", la juridiction "a rejeté à l'unanimité la demande d'annulation des élections, la jugeant infondée", selon un communiqué.
"La Cour continue son coup d'Etat!", a aussitôt réagi sur Facebook le candidat malheureux. "Tout ce que nous pouvons faire, c'est nous battre! Je vous invite à vous joindre à moi, aujourd'hui et dans les semaines à venir!"
Après avoir largement dominé le premier tour le 4 mai, le souverainiste de 38 ans, admirateur de Donald Trump et opposé à l'aide à Kiev, a essuyé un revers dimanche, recueillant 46,4% des suffrages, contre 53,6% pour Nicusor Dan, un fervent Européen de 55 ans décidé à maintenir l'important soutien militaire à l'Ukraine voisine.
Ce scrutin était jugé décisif pour l'avenir de ce pays de 19 millions d'habitants membre de l'UE et de l'Otan, alors que le président roumain est doté du pouvoir de nommer des responsables à des postes clefs et de siéger aux sommets de l'UE et de l'Otan.
Après avoir félicité son rival le soir des résultats, M. Simion a fait volte-face mardi et déposé une requête pour demander l'annulation du scrutin au motif "d'ingérences extérieures" de la France et de la Moldavie.
S'il avait reconnu que sa demande avait "peu de chances d'aboutir", il a dit disposer de "preuves irréfutables (...) d'une tentative orchestrée" visant à influer sur le résultat des élections.
Le chef du parti nationaliste AUR a reçu l'appui de Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, qui a directement accusé le chef des services secrets français de lui avoir demandé de "bannir les voix conservatrices en Roumanie". Et s'était dit "prêt à venir témoigner" devant la justice roumaine.
La France a fermement rejeté ces allégations.
Le président par intérim de la Roumanie Ilie Bolojan a appelé mercredi à "respecter la volonté du peuple" au vu de "l'écart important de voix" entre les deux candidats et du "taux de participation élevé".
"Il n'y a eu aucune incident et aucune plainte d'observateurs internationaux", a-t-il ajouté.
La Commission électorale a elle aussi réfuté les accusations "sans fondement" de George Simion, avec "pour seul objectif de saper la confiance des citoyens dans les institutions de l'État".
Une confiance déjà ébranlée par l'annulation du précédent scrutin du 24 novembre, décision rarissime qui a plongé la Roumanie dans une crise politique sans précédent depuis la chute du communisme en 1989.
Un candidat quasi inconnu, Calin Georgescu, était alors arrivé en tête après une campagne massive sur TikTok entaché de soupçons d'ingérence russe. Il a été exclu de cette nouvelle présidentielle et inculpé, mais il espérait décrocher le poste de Premier ministre si George Simion était élu.