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L'Ukraine a subi une nouvelle attaque aérienne massive tôt dimanche matin, qui a fait au moins neuf morts, tandis qu'à Moscou des drones ukrainiens ont contraint des aéroports à des fermetures temporaires, quelques heures avant un dernier échange prévu de prisonniers entre la Russie et l'Ukraine.
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Il s'agit de la deuxième nuit d'attaques importantes contre l'Ukraine, après quelque 250 drones et 14 missiles balistiques détectés dans la nuit de vendredi à samedi par les forces aériennes ukrainiennes, ciblant en majorité la capitale.
Les services d'urgence ukrainien a décrit dimanche une "nuit de terreur dans la région de Kiev", dans un message sur Telegram. "L'attaque nocturne massive a fait quatre morts et 16 blessés, dont trois enfants" dans la région.
Ils ont également fait état d'un homme retrouvé mort, et de cinq blessés, dans la région méridionale de Mykolaïv, après "qu'un immeuble de cinq étage a été frappé par un drone pendant une attaque nocturne", déclenchant un incendie.
Quatre personnes ont aussi été tuées et cinq blessées dans la région de Khmelnytskyi, ville de l'ouest de l'Ukraine, dans des frappes russes, a annoncé dimanche Serguiï Tiourine, chef adjoint de l'administration militaire de la région, selon un premier bilan.
Plus d'une dizaine de drones russes avaient été détectés tôt dimanche matin à Kiev, selon les autorités de la ville, et des journalistes de l'AFP ont entendu des explosions. L'essentiel du pays a été placé sous alerte aérienne après des tirs de missiles de croisière.
Les défenses aériennes ont abattu cinq drones et onze missiles sur la seule région de Kryvyï Rig, a indiqué le chef de l'administration militaire régionale du centre du pays, Oleksandr Vikoul.
Des attaques ont aussi été signalées sur les régions de Kherson dans le sud du pays, et Ternopil dans l'ouest, par les autorités locales.
"L'ennemi risque d'utiliser un grand nombre de drones et de missiles à partir d'avions stratégiques", avait indiqué Timour Tkatchenko, chef de l'administration militaire de Kiev aux premières heures du matin dimanche sur Telegram.
"Kiev subit une attaque massive", a confirmé plus tard le maire de Kiev Vitali Klitschko.
A Moscou, le maire Sergueï Sobianine a fait état de plus d'une dizaine de drones ukrainiens au dessus de la capitale russe, mais n'a pas signalé de victimes.
Quatre aéroports moscovites, dont le principal, Cheremetievo, ont été temporairement fermés puis rouverts tôt dimanche, selon l'agence nationale de l'aviation Rossaviatsia.
Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, une dernière étape étant prévue dimanche, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul.
- Conditions pour un accord -
Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.
Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp.
L'échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l'un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.
Après plus de trois ans de combats, les deux pays détiennent des milliers de prisonniers de guerre.
L'échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au "bain de sang".
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant "les conditions d'un accord durable, global et à long terme sur le règlement" du conflit, qui sera transmis à l'Ukraine une fois l'échange de prisonniers finalisé.
Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.
"L'Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C'est la Russie qui n'est prête à rien", a déploré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans son allocution quotidienne, appelant à des sanctions supplémentaires contre le pays.
Parallèlement, les combats continuent sur le front, où l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée.
Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l'épicentre des affrontements.
A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s'étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.