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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis lundi de ramener tous les otages, "les vivants et les morts", retenus par le Hamas à Gaza, à l'heure où son armée bombarde intensément le territoire palestinien, faisant au moins 52 morts selon les secours.
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De son côté, une source du Hamas a affirmé que le mouvement islamiste palestinien avait accepté une nouvelle proposition de trêve à Gaza de l'émissaire américain Steve Witkoff mais ce dernier a nié une telle approbation selon son porte-parole.
Ces développements surviennent à l'heure où la pression s'accentue sur Israël pour cesser son offensive dans le territoire palestinien assiégé, affamé et dévasté par plus de 19 mois de guerre.
Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine.
"Si nous n'y arrivons pas aujourd'hui, on y arrivera demain et si pas demain alors après-demain, on n'abandonne pas (...) Nous avons l'intention de les ramener tous, les vivants et les morts", a affirmé M. Netanyahu dans un discours clôturant les festivités de la "Journée de Jérusalem".
"Notre mission (de gagner la guerre), y compris celle de ramener les otages nous accompagne jour et nuit (...) Nous n'y renonçons pas", a-t-il ajouté.
M. Netanyahu avait plus tôt dans une vidéo diffusée sur son canal Telegram dit "espérer" pouvoir faire une annonce sur les otages "aujourd'hui ou demain", sans donner plus de détails.
Avant ces déclarations, une source du Hamas a affirmé que le mouvement avait accepté une proposition de M. Witkoff prévoyant "une trêve de 70 jours en échange de la libération de dix otages en deux temps".
- "Peur, horreur, confusion" -
Selon une autre source palestinienne, "10 otages vivants seront libérés en échange d'une trêve de 70 jours, d'un retrait partiel (israélien) de Gaza (et) de la libération d'un grand nombre de prisonniers palestiniens".
Dans le nord de la bande de Gaza, cible de nouveaux bombardements israéliens, 33 Palestiniens, des enfants en majorité, ont été tués à l'école Fahmi Al-Jarjaoui de Gaza-ville, et 19 dans une frappe sur une maison de Jabalia, selon la Défense civile locale.
"C'est indescriptible: peur, horreur, confusion, enfants hurlants, odeur de chair brûlée, odeur d'objets carbonisés, odeur de soufre et il y avait du sang partout", raconte Farah Nasser, réveillée par la frappe sur l'école.
L'armée israélienne a dit avoir visé dans la zone de l'école "des terroristes dans un centre de commandement et de contrôle". Elle accuse régulièrement le Hamas d'opérer à partir d'établissements scolaires ou de santé ce qu'il nie.
- Protestations internationales -
L'escalade israélienne et les souffrances des civils palestiniens à Gaza confrontés à des pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments, nourrissent une indignation internationale croissante.
Dans une attaque rare, le chancelier allemand Friedrich Merz a menacé de ne plus pouvoir soutenir le gouvernement Netanyahu, son allié. "Je ne comprends franchement pas ce que l'armée israélienne fait à Gaza (...)".
Mais Berlin continuera de vendre des armes à Israël, a assuré son chef de la diplomatie Johann Wadephul.
Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a parlé de "probablement la pire attaque humanitaire contre des civils", en évoquant Gaza.
"Il faut arrêter cette offensive qui n'a aucun objectif militaire, sauf si l'objectif est de transformer Gaza en un immense cimetière", a dit José Manuel Albares, le chef de la diplomatie espagnole.
- "Nous avons faim!" -
Les quelque 2,4 millions d'habitants du territoire palestinien, plusieurs fois déplacés, sont assiégés depuis plus de 19 mois par Israël. Après plus de deux mois d'un total blocage de l'aide humanitaire, Israël a laissé passer la semaine dernière des livraisons au compte-gouttes.
"Nous avons faim et soif. Pour l'amour de Dieu, nous voulons manger", s'exclame Ibrahim Bakr, un habitant de Gaza.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.
Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.
Plus de 53.977 personnes, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.