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Arrivés en tête du premier tour du congrès du Parti socialiste, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, qui se tiennent dans un mouchoir de poche, se lancent à la conquête des voix du troisième homme, Boris Vallaud, devenu faiseur de roi.
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Selon des résultats provisoires, qui doivent être consolidés dans la journée par une commission de recollement, le premier secrétaire sortant Olivier Faure est arrivé légèrement en tête du premier tour avec autour de 42% des voix, devant le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol.
Le député des Landes, qui s'est placé en candidat de "la réconciliation" du parti, fracturé depuis le précédent congrès fratricide de Marseille en 2023, ne s'est pas encore exprimé sur ses intentions, mais il devait réunir ses troupes mercredi soir par visioconférence, a précisé son entourage.
Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ont chacun aussitôt revendiqué leur proximité avec le député des Landes, qui soutenait M. Faure au précédent congrès.
"Je vais chercher à rassembler l'ensemble des socialistes au-delà de leurs sensibilités et bien sûr, au premier rang desquels, Boris. Parce que depuis sept ans, nous avons tout entrepris ensemble et que nous partageons une même conception", a fait valoir M. Faure auprès de l'AFP, exhortant M. Vallaud à le "rejoindre" pour "former une nouvelle direction".
Peu auparavant, Nicolas Mayer-Rossignol avait lancé un appel similaire sur RTL, espérant que le député des Landes intègre son "collectif de direction", pour "forger une dream team".
Assurant être au coude-à-coude avec Olivier Faure, M. Mayer-Rossignol et deux membres de son équipes, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy et le député de l'Eure Philippe Brun, ont affirmé, lors d'une conférence de presse, que les militants avaient demandé "un changement d'orientation" du parti et que "la ligne d'opposition était désormais majoritaire".
Ils ont également réclamé un débat avec Olivier Faure, comme le souhaitait Boris Vallaud avant le premier tour, ce qu'avait refusé le premier secrétaire. "Je répondrai en temps voulu" à cette demande, a évacué mercredi M. Faure.
- "Convergence" -
"Nous appelons à une convergence avec Boris", a insisté Philippe Brun, en pointant leurs points communs.
Pour la présidentielle, principal enjeu de ce congrès, "Boris propose un candidat socialiste avant un élargissement" au reste de la gauche, "comme nous", a fait valoir M. Brun.
Nicolas Mayer-Rossignol défend "l'affirmation socialiste", et prône la création d'un grand parti socialiste (un "GPS") agrégeant "ceux qui sont au PS et ceux qui sont à l'extérieur", comme Raphaël Glucksmann, Benoît Hamon ou Bernard Cazeneuve.
De cette confédération émergera un candidat social-démocrate en vue de 2027, qui ira ensuite discuter avec les autres partenaires de gauche, à l'exception de LFI.
Olivier Faure, à la tête du PS depuis 2018, défend lui l'union de la gauche non mélenchoniste pour la présidentielle de 2027, avec la mise en place d'une plateforme programmatique allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l'ex-député LFI François Ruffin, en vue d'une candidature commune.
Boris Vallaud prône "un processus en deux temps", qui passe par "l'affirmation des socialistes" - valeur cardinale des opposants d'Olivier Faure qui lui ont longtemps reproché d'être dépendant de LFI - et "un processus ouvert vis-à-vis de la gauche +de Glucksmann à Ruffin+", la formule d'Olivier Faure.
Philippe Brun a aussi souligné, que comme Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud voulait remettre "le PS au travail", et qu'il souhaitait une école de formation interne, à l'image de celle que M. Brun a lui-même créée.
Dans le camp de Boris Vallaud, on soulignait avant le premier tour que le patron des députés ne se prononcerait peut-être pas pour un des deux candidats.
Reste que ses soutiens sont pour la plupart d'ex partisans de Nicolas Mayer-Rossignol ou d'Olivier Faure, qui auront peut-être à coeur de revenir vers leur ligne d'origine.
"Beaucoup m'ont dit +à partir du 27 mai, je soutiens Olivier Faure+", relatait ainsi récemment un proche du premier secrétaire, soulignant aussi que "tout ce que propose Boris, on va le reprendre".