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Les Nations unies ont averti vendredi que toute la population de la bande de Gaza était menacée de famine après bientôt 20 mois de guerre, à un moment où Israël annonce la construction de "l'Etat juif israélien" en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.
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Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre à Gaza et la situation humanitaire dans ce territoire, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d'autres biens de première nécessité.
Entre-temps, Israël a multiplié l'expansion de ses colonies en Cisjordanie, tout en défiant les appels du président français, Emmanuel Macron, et d'autres dirigeants mondiaux ainsi que de l'ONU en faveur d'une solution à deux Etats, israélien et palestinien.
Israël y a récemment intensifié ses opérations militaires, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien, d'anéantir le Hamas, et de libérer les derniers otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.
Les déclarations sur la Cisjordanie interviennent au lendemain de l'annonce de la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans le territoire palestinien, considérées comme illégales au regard du droit international.
- "Devoir moral" -
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a défié ouvertement vendredi le président français, Emmanuel Macron, et les Nations unies en affirmant qu'il n'était pas question de laisser advenir un Etat palestinien en Cisjordanie.
Lors d'une visite à l'avant-poste de colonisation de Sa-Nur, dans le nord de la Cisjordanie, M. Katz a affirmé que le gouvernement israélien comptait élever au rang de municipalité autonome cette ancienne colonie démantelée par Israël en 2005 dans le cadre du plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza réalisé par le Premier ministre d'alors, Ariel Sharon.
M. Katz a souligné que c'était un "message clair" au président français qui insiste sur le nécessité d'une solution à deux Etats.
Lors d'une visite à Singapour vendredi, M. Macron a lui déclaré que la reconnaissance d'un Etat palestinien n'était "pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique", tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l'ONU sur le sujet à laquelle il doit participer le 18 juin.
Israël a accusé vendredi le président français d'être en "croisade contre l'Etat juif".
Parallèlement, les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois d'une guerre ayant dévasté la bande de Gaza n'ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l'initiative d'Israël, après une trêve de deux mois.
Jeudi soir, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé qu'une nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu avait été approuvée par Israël. Il n'y a eu jusqu'ici aucune réaction officielle d'Israël.
Un peu plus tard, Bassem Naïm, l'un des dirigeants en exil du Hamas, avait déclaré à l'AFP que cette proposition ne répondait pas aux demandes du mouvement, dans la mesure où elle "signifie, en essence, la perpétuation de l'occupation, la poursuite des meurtres et de la famine".
Selon une source proche du Hamas, le mouvement déplore l'absence dans la proposition américaine de garanties sur la poursuite des discussions pendant la trêve, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent.
- "Toute la force nécessaire" -
Réagissant aux prises de position du Hamas, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), hostile à tout compromis depuis le début de la guerre, a appelé vendredi le gouvernement à employer "toute la force nécessaire" pour en finir avec le mouvement islamiste palestinien.
Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a indiqué que 45 personnes avaient été tuées vendredi dans des attaques israéliennes à travers le territoire palestinien.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là, 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.
Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.