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L'Iran a exhorté lundi les Etats-Unis à fournir des "garanties" sur la levée des sanctions qui étranglent son économie, après une proposition américaine en vue d'un éventuel accord pour encadrer le programme nucléaire de Téhéran.
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Cette demande iranienne a été formulée alors que le chef de la diplomatie et négociateur nucléaire iranien, Abbas Araghchi doit rencontrer lundi au Caire le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon le ministère égyptien des Affaires étrangères.
La proposition américaine faite à l'Iran est "acceptable" et dans le "meilleur intérêt" de Téhéran a de son côté affirmé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.
Elle est décrite comme une série de points à puces plutôt qu'un projet d'accord complet par le quotidien américain New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques.
La proposition appelle l'Iran à cesser tout enrichissement d'uranium et propose la création d'un groupe régional pour produire de l'énergie nucléaire, qui inclurait l'Iran, l'Arabie saoudite et d'autres Etats arabes ainsi que les Etats-Unis.
"Nous voulons des garanties que les sanctions soient bien levées", a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.
"Jusqu'à présent, la partie américaine n'a pas voulu clarifier cette question", a-t-il ajouté lors d’une conférence hebdomadaire à Téhéran, sans fournir de précision sur la proposition américaine.
"Tout texte contenant des revendications radicales et maximalistes et ignorant les droits et intérêts légitimes du peuple iranien ne recevra pas de réponse positive de notre part", a-t-il ajouté.
- Plus d'uranium enrichi -
Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, doit se joindre lundi à la réunion de MM. Araghchi et Grossi.
Ces discussions ont été annoncées au lendemain de la publication d'un rapport de l'agence des Nations unies montrant que l'Iran a intensifié sa production d'uranium enrichi à 60%, soit un niveau approchant des 90% nécessaires à la fabrication d'armes atomiques.
L'AIEA tiendra du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l'Iran.
Dimanche, M. Araghchi a imputé le rapport de l'AEIA a des "pressions exercées sur l'Agence par certains pays européens", dénonçant un "acte politique et non constructif".
"S'ils veulent exploiter davantage ce rapport politique, (...) ils devront certainement faire face à une réponse proportionnée de la part de l'Iran", a-t-il averti.
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l'accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l'Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.
L'Iran se défend d'avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.