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Russes et Ukrainiens ont entamé lundi de nouveaux pourparlers à Istanbul sur la guerre qui les opposent, au lendemain d'une opération sans précédent de Kiev qui a durement frappé avec des drones l'aviation russe stationnée sur plusieurs aérodromes.
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Lors de cette opération ingénieuse, les Ukrainiens ont introduit clandestinement des drones explosifs en Russie avant de les lancer sur des bases militaires, détruisant ou endommageant de nombreux avions, y compris à des milliers de kilomètres du front.
Des explosions ont aussi provoqué ce weekend l'effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et Briansk, frontalières de l'Ukraine, provoquant des accidents de train, dont l'un a fait au moins sept morts.
C'est dans ce contexte tendu que les délégations russe et ukrainienne ont démarré lundi en début d'après-midi une deuxième session de pourparlers sur le règlement du conflit en Turquie, après une première séance le 16 mai qui n'avait pas abouti à un cessez-le-feu.
"Nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires en vue de la paix" avec Moscou, a déclaré M. Zelensky depuis Vilnius en Lituanie, où il participe à un sommet réunissant des dirigeants du flanc oriental de l'Otan.
Il n'a toutefois pas précisé quelles étaient concrètement ces "mesures".
- "Avoir du répit" -
Une source au sein de la délégation ukrainienne a dit à l'AFP espérer voir les émissaires russes "prêts à aller de l'avant", sans "répéter les mêmes ultimatums" posés par Moscou par le passé, notamment la demande que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et qu'elle accepte la perte des territoires occupés par la Russie.
Avant la réunion, des membres de la délégation ukrainienne ont rencontré à Istanbul des représentants italiens, allemands et britanniques pour "coordonner leurs positions", selon Kiev.
De son côté, la Russie avait annoncé qu'elle présenterait un "mémorandum" de ses conditions pour un accord de paix.
Près du front dans l'est de l'Ukraine, dans la ville de Dobropillia, les habitants interrogés par l'AFP ont confié n'avoir aucun espoir que les négociations d'Istanbul aboutissent à la paix.
Volodymyr, 53 ans, n'aurait de toute façon nulle part où aller, son village situé près de Tchassiv Iar -- une ville au coeur des combats depuis des mois -- ayant été "réduit en cendres".
"Nous pensions que tout allait s'arrêter. Et maintenant, il n'y a plus rien à attendre. Nous n'avons plus de maison, plus rien. Nous avons failli être tués par des drones", dit-il.
A Kramatorsk, grande ville régionale, un militaire ukrainien pense aussi que la guerre "va continuer encore et encore".
"Ce serait formidable s'ils pouvaient se mettre d'accord pour arrêter, pour avoir une sorte de répit, afin que nous puissions récupérer nos gars, ceux qui sont morts, et que les gars cessent de mourir", ajoute ce soldat, sous couvert d'anonymat.
- Positions inconciliables -
Ces pourparlers interviennent au lendemain d'une vaste attaque inédite de drones ukrainiens contre quatre aérodromes militaires russes. Kiev assure avoir touché 41 avions russes, dont des bombardiers stratégiques.
Lundi matin, l'armée russe a annoncé avoir abattu dans la nuit 162 nouveaux drones ukrainiens, Kiev affirmant de son côté que Moscou avait lancé 80 drones contre son territoire.
Dans certains secteurs du front en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord).
Les deux parties sont très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.
Les priorités de l'Ukraine sont "un cessez-le-feu complet et inconditionnel", et le "retour des prisonniers" et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d'avoir enlevés, a déclaré dimanche M. Zelensky.
Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe Vladimir Poutine. Perspective que le Kremlin a plusieurs fois repoussée.
Moscou refuse le "cessez-le-feu inconditionnel" demandé par Kiev et les Occidentaux, estimant qu'une pause donnerait à l'Ukraine la possibilité de se réarmer grâce à ses alliés, et insiste pour régler les "causes profondes" du conflit.
La Russie exige notamment que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l'annexion.
Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l'Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut.