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Le secrétaire général de l'ONU a appelé lundi à une enquête indépendante après la mort d'au moins 31 personnes à la suite de tirs la veille près d'un centre d'aide humanitaire à Gaza, imputés par les secours à l'armée israélienne qui a nié être impliquée.
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Selon la Défense civile, des tirs israéliens ont fait au moins 31 morts et 176 blessés à proximité d'un centre de distribution d'aide alimentaire dans le gouvernorat de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Des photos de l'AFP montrent des civils transportant des corps sur le site et des médecins d'hôpitaux proches ont fait état d'un déluge de blessés par balles.
Un porte-parole de la GHF a nié tout incident, dénonçant des informations "fausses et fabriquées de toutes pièces".
- "Consterné" -
"Je suis consterné par les informations faisant état de Palestiniens tués et blessés alors qu'ils cherchaient de l'aide à Gaza", a déclaré lundi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Il est inacceptable que des Palestiniens risquent leur vie pour obtenir de la nourriture", a-t-il ajouté dans un communiqué, sans attribuer la responsabilité des décès.
"Je demande l'ouverture immédiate d'une enquête indépendante sur ces événements et que les auteurs soient tenus pour responsables", a-t-il encore dit.
La GHF, officiellement une société privée dotée d'un financement opaque, affirme avoir distribué des millions de repas depuis le début de ses opérations fin mai, mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution.
Les Nations unies ont refusé de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité, certaines agences d'aide humanitaire estimant qu'elle semblait avoir été conçue pour répondre aux objectifs militaires israéliens.
Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien dévasté par les bombardements, en proie à une situation humanitaire catastrophique. Israël y a imposé un blocus complet pendant plus de deux mois, partiellement assoupli fin mai.
Dimanche, des Gazaouis interrogés par l'AFP ont décrit des scènes de "chaos" et des tirs de l'armée israélienne à proximité du site de distribution d'aide.
Médecins sans frontières (MSF) a indiqué avoir soigné sur le site des personnes ciblées par des tirs, qualifiant le système de distribution de la GHF de "déshumanisant, dangereux et totalement inefficace".
- Risque de famine -
L'armée israélienne a déclaré qu'une première enquête avait révélé que ses soldats n'avaient "pas tiré sur des civils qui se trouvaient à proximité ou à l'intérieur du site".
Le porte-parole de l'armée, Effie Defrin, a déclaré dans un message vidéo que "le Hamas faisait de son mieux, tout son possible, pour nous empêcher" de distribuer l'aide, et s'est engagé à "enquêter sur chacune de ces allégations" contre les troupes israéliennes.
Selon l'ONU, l'ensemble de la population du territoire est confrontée à un risque de famine. Récemment, les Nations unies ont rapporté des incidents au cours desquels l'aide humanitaire avait été pillée, notamment par des individus armés.
Par ailleurs, la Défense civile a annoncé la mort de 14 personnes lundi dans un bombardement israélien sur une habitation à Jabalia, dans le nord de Gaza.
Dimanche, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a dit avoir ordonné à l'armée d'aller de l'avant dans la bande de Gaza, "indépendamment de toute négociation", afin d'accroître la pression sur le Hamas pour qu'il libère les otages.
Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 en Israël, 57 sont toujours retenues à Gaza, au moins 34 d'entre elles étant mortes, selon les autorités israéliennes.
Les négociations en vue d'un cessez-le-feu et d'un accord pour la libération des otages n'ont pas abouti jusqu'ici et Israël a mis fin le 18 mars à une trêve de deux mois.