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Donald Trump s'est opposé lundi à tout "enrichissement d'uranium" dans le cadre d'un éventuel accord sur le nucléaire iranien, après que Téhéran a exclu de se voir privé de ses "activités pacifiques", les négociations entre les deux pays butant sur ce point clé.
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"Nous n'autoriserons aucun enrichissement d'uranium dans le cadre d'un potentiel accord" avec l'Iran, a assuré Donald Trump sur son réseau Truth Social.
Le message du président américain arrive après que le site Axios a révélé que la dernière proposition faite par les Américains, samedi, permettait aux Iraniens de procéder à un enrichissement d'uranium limité, ce que le gouvernement américain a toujours exclu jusqu'ici.
L'Iran avait indiqué avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d'Oman.
"Si l'objectif des négociations est de garantir que l'Iran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire, alors un accord me semble possible", a affirmé lundi le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi.
Mais si "le but est de priver l'Iran de ses activités pacifiques, alors il n'y aura certainement aucun accord", a-t-il insisté au Caire, avant une réunion tripartite avec son homologue égyptien Badr Abelatty et le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi.
Ce dernier a de son côté appelé l'Iran à "plus de transparence".
En vue d'un éventuel accord, Téhéran veut "des garanties que les sanctions soient bien levées", a par ailleurs déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï. "Jusqu'à présent, la partie américaine n'a pas voulu clarifier cette question".
- "Rien à cacher" -
Un projet "acceptable" et dans le "meilleur intérêt" des Iraniens, a estimé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.
Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de l'Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.
L'Iran nie avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.
Après la divulgation samedi d'un rapport de l'AIEA montrant que l'Iran a intensifié sa production d'uranium enrichi à 60% - un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d'armes atomiques - Abbas Araghchi a aussi affirmé au Caire que son pays n'avait "rien à cacher" sur son "programme nucléaire pacifique".
"Il faut plus de transparence - c'est très, très clair - en Iran, et rien ne nous apportera cette confiance (à part) des explications complètes d'un certain nombre d'activités", venait d'affirmer Rafael Grossi.
Il a défendu le rapport "impartial" de son agence, dont l'Iran avait rejeté les conclusions, les qualifiant de "politiques" et fondées sur des informations "non fiables et trompeuses".
- "Guerre régionale" -
L'AIEA doit tenir du 9 au 13 juin à Vienne, en Autriche, un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l'Iran.
Dénonçant des "pressions exercées sur l'Agence par certains pays européens", Abbas Araghchi les avait menacés dimanche d'"une réponse proportionnée de la part de l'Iran", s'ils voulaient "exploiter davantage ce rapport politique".
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l'accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015. Les Etats-Unis s'en sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.
Abbas Araghchi et Rafael Grossi ont tous deux rencontré lundi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui, selon son porte-parole, a appelé à la "désescalade" pour éviter "une guerre régionale généralisée".
"La région en a assez des crises et des défis sécuritaires", a aussi mis en avant le chef de la diplomatie égyptienne, alors que le président Donald Trump a à plusieurs reprises menacé l'Iran d'un recours à l'option militaire en cas d'échec des pourparlers sur ce dossier.