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"Bravo", "Soyez fiers de l'équipe de France": Emmanuel Macron, déterminé à défendre son bilan à deux ans de la fin de son mandat, a salué mardi le coup d'envoi d'une usine de batteries électriques flambant neuve à Douai (Nord), appelant au passage à ne pas détricoter la "politique écologique à la française".
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"Soyez fiers de l’équipe de France", a-t-il dit devant les quelque 600 salariés du site du groupe sino-japonais AESC, un investissement annoncé et sorti de terre en à peine quatre ans.
"Il n'y a pas de fatalité, pas de morosité à avoir. Les temps sont durs (..) Mais ce que vous incarnez ici aujourd'hui montre que l'écologie et l'économie, ça peut aller ensemble si on investit, si on a une stratégie de long terme et de la constance", a-t-il martelé.
La mise au point du chef de l'Etat intervient alors que plusieurs mesures environnementales emblématiques sont attaquées au Parlement.
Les députés ont approuvé la semaine dernière la suppression des Zones à faible émission (ZFE) restreignant la circulation des véhicules polluants dans les villes, et un recul du dispositif Zéro artificialisation nette (ZAN) visant à freiner la bétonisation des espaces naturels.
Le chef de l'Etat devait ensuite inaugurer la maison France services de Wallers (Nord), avant de rejoindrre Rome pour un dîner avec la cheffe du gouvernement italien Georgia Meloni.
Depuis son arrivée à l'Elysée en 2017, 1,3 milliard d'euros ont été engagés dans la valorisation de ce territoire de 1,2 million d'habitants, des transports à la santé, indique la présidence.
L'Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier, un vaste plan sur 10 ans signé par l'Etat en 2017, prévoyait la rénovation de 23.000 logements énergivores sur 35 cités minières.
- "Engagement tenu" -
A ce jour, 15.500 ont été refaits à neuf et 10.000 sont en chantier, soit un budget de 124 millions d'euros, supérieur aux 100 millions initialement annoncés.
En février 2022, Emmanuel Macron, qui entretenait encore le suspense quant à sa candidature pour un second mandat, était venu à Liévin (Pas-de-Calais) pour annoncer 100 millions d'euros supplémentaires pour la rénovation des espaces publics du bassin. A ce stade, 63,5 millions d'euros ont été engagés.
Côté industiel, 2.200 emplois ont été créés entre 2022 et 2024, rompant avec des décennies de destructions de postes, grâce notamment à l'émergence d'un pôle de batteries pour voitures électriques dans le nord de la France, indique l'Elysée.
Mais si le nombre de demandeurs d'emplois y a chuté de 19% depuis 2017, le taux de pauvreté reste à un niveau de 21%, de six points supérieur à la moyenne nationale.
A Douai, le chef de l'Etat a assisté au lancement officiel de la production sur le site d'AESC, qui représente un investissement de 1,3 milliard d'euros, dont des aides publiques françaises et européennes, annoncé lors d'un de ses sommets Choose France, en 2021.
La "gigafactory", qui compte 650 salariés et a déjà fabriqué 1.000 batteries, doit annoncer le recrutement de 350 personnes supplémentaires d'ici fin 2025, précise l'Elysée.
- "Mieux que Tesla"-
"Ce lancement marque une étape décisive dans l'engagement d'AESC à faire progresser la réindustrialisation de la France et son leadership dans la transition énergétique mondiale", a déclaré le président du groupe, Lei Zhang.
L'usine aura le potentiel d'équiper jusqu'à 200.000 véhicules électriques par an.
"La Renault 5 est un très beau succès commercial, encore mieux que les Tesla, aujourd'hui en France", pointe un conseiller élyséen en référence à la marque d'Elon Musk.
Le chef de l'Etat, en retrait de la gouvernance du pays après la dissolution de l'Assemblée en juin 2024, est revenu sur le devant de la scène intérieure depuis le début de l'année au point d'éclipser son Premier ministre François Bayrou, privé de majorité.
Faute de pouvoir se représenter en 2027, il est aussi prompt à valoriser son bilan alors que la bataille pour sa succession est déjà engagée dans son camp comme à droite.
Il a renoué avec les visites de terrain dès janvier, déjà dans les Hauts-de-France, où il était venu faire le point sur le développement d'un autre territoire sinistré, en Sambre-Avesnois-Thiérache, entre Nord et Aisne.