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Les centres d'aide de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, sont fermés mercredi dans le territoire palestinien, où les routes menant aux sites de distribution sont devenues des "zones de combats", a averti l'armée israélienne.
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Après bientôt 20 mois d'une guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi la mort de 12 personnes parmi lesquelles des femmes et des enfants dans une frappe israélienne à l'aube dans l'ouest de Khan Younès (sud).
Quatre autres personnes ont été tuées dans des bombardements sur d'autres secteurs du territoire palestinien, selon cette organisation de premiers secours.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit de son côté se prononcer mercredi soir sur un projet de résolution réclamant "un cessez-le-feu immédiat et permanent", ainsi que "la levée de toutes les restrictions à l'entrée d'aide humanitaire à Gaza et sa distribution sûre et sans entrave à grande échelle", y compris par l'ONU, selon le texte.
Mais il devrait se heurter à un nouveau veto des Etats-Unis, proche allié d'Israël et son principal fournisseur d'armements, malgré la pression internationale croissante sur Israël pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien dévasté par les bombardements, où les quelque 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine, selon l'ONU.
- "Faire toute la lumière" -
Après la levée très partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant la population de Gaza de toute aide humanitaire, la GHF a commencé la distribution de colis-repas le 27 mai.
Mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques accompagnées de violences meurtrières à proximité de ses centres.
L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.
Mardi, 27 personnes qui espéraient pouvoir se rendre au centre de GHF de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont été tuées quand des soldats israéliens ont ouvert le feu "sur des milliers de civils" rassemblés à plusieurs centaines de mètres, selon la Défense civile.
L'armée israélienne, qui accuse le Hamas de tout faire pour empêcher les distributions de GHF, a indiqué mardi soir que "des soldats avaient procédé à des tirs de semonce (...) en direction de suspects qui s'approchaient d'une manière qui mettait en danger leur sécurité", et annonçait qu'un enquête était en cours pour faire "toute la lumière" sur ce qui s'est passé.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "condamné" ces tirs, évoquant des pertes de vies "inconcevables", deux jours après un drame similaire au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées lundi, selon les secours palestiniens. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a lui dénoncé des "crimes de guerre".
Israël a intensifié à la mi-mai son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages kidnappés le 7 octobre 2023, prendre le contrôle de l'ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.
- Voilier pour Gaza -
Pour apporter de l'aide humanitaire, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté, avec la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et la député française de gauche Rima Hassan à son bord, est parti dimanche d'Italie en direction du territoire.
"La Marine est mobilisée jour et nuit pour protéger l'espace maritime d'Israël et les frontières maritimes", a averti mardi le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.
Plus de 54.607 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort au combat d'un de ses soldats dans le nord de la bande de Gaza.