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La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, a repoussé sine die la réouverture de ses centres d'aide prévue jeudi dans le territoire palestinien, où les routes menant aux sites de distribution sont devenues des "zones de combats", a averti l'armée israélienne.
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Après bientôt 20 mois d'une guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la pression internationale se renforce sur Israël pour y mettre fin. Mais le vote au Conseil de sécurité de l'ONU d'un appel au cessez-le-feu immédiat et à l'accès humanitaire à Gaza s'est heurté au veto des Etats-Unis, tandis que, sur le terrain, les combats se poursuivent.
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort d'au moins 48 personnes mercredi dans des bombardements israéliens. Parmi les victimes, 14 sont mortes dans une frappe israélienne à l'aube dans l'ouest de Khan Younès (sud).
De son côté, l'armée israélienne a annoncé mercredi la mort au combat d'un de ses soldats dans le nord du territoire palestinien.
En parallèle, la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation au financement opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis, a mis en place des centres de distribution d'aide dénoncés par l'ONU comme contraires aux principes humanitaires.
Mais après une série d'événements chaotiques meurtriers ces derniers jours à proximité de ses sites, la GHF a annoncé mardi soir leur fermeture, censée initialement durer au départ une seule journée et justifiée par "des travaux de rénovation, réorganisation et amélioration de l'efficacité".
Elle a indiqué dans la nuit de mercredi à jeudi que la réouverture n'aurait pas lieu jeudi matin à l'heure habituelle, sans donner de nouveau calendrier.
"Nous communiquerons des informations sur les horaires d'ouverture dès que les travaux seront terminés", a précisé l'organisation sur sa page Facebook, assurant "s'efforcer de rendre la distribution de colis alimentaires aussi sûre que possible, malgré les conditions difficiles".
- Aide "sans entrave" -
L'armée israélienne a intensifié mi-mai son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l'entièreté du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.
Les Etats-Unis, principal fournisseur d'armes d'Israël, ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza en s'opposant à un projet de résolution réclamant "un cessez-le-feu immédiat et permanent", ainsi que "la levée de toutes les restrictions à l'entrée d'aide humanitaire à Gaza et sa distribution sûre et sans entrave à grande échelle", y compris par l'ONU, selon le texte.
Ce texte, "inacceptable pour ce qu'il dit et inacceptable pour ce qu'il ne dit pas", "saperait les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu qui reflète la réalité sur le terrain, et encouragerait le Hamas", a justifié l'ambassadrice américaine à l'ONU par intérim Dorothy Shea juste avant le vote.
Face à la crise humanitaire en cours, la GHF a commencé la distribution de colis-repas le 27 mai. Mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques accompagnées de violences meurtrières à proximité de ses centres.
Mardi, 27 personnes en route vers le centre de la GHF de Rafah (sud) ont été tuées quand des soldats israéliens ont ouvert le feu "sur des milliers de civils" rassemblés à plusieurs centaines de mètres, selon la Défense civile.
L'armée israélienne, qui accuse le Hamas de tout faire pour empêcher les distributions de la GHF, a indiqué que "des soldats avaient procédé à des tirs de semonce (...) en direction de suspects qui s'approchaient d'une manière qui mettait en danger leur sécurité".
Elle a dit avoir ouvert une enquête pour faire "toute la lumière" sur les faits.
Londres a appelé mercredi à une "enquête immédiate et indépendante", faisant écho à une demande du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
- Voilier pour Gaza -
Pour apporter de l'aide humanitaire, un voilier de la Coalition de la flottille pour la liberté, avec la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée française de gauche Rima Hassan à son bord, est parti dimanche d'Italie en direction de Gaza.
Alors que l'armée israélienne a averti qu'elle comptait "protéger (son) espace maritime", l'organisation militante a "condamné fermement l'intention déclarée d'Israël d'attaquer le Madleen", le qualifiant de "menace". "Le Madleen transporte de l'aide humanitaire et des défenseurs internationaux des droits humains, ce qui constitue un défi direct au blocus illégal d'Israël, qui dure depuis des décennies, et au génocide en cours", a fait valoir la Coalition dans un communiqué.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 mortes, selon les autorités israéliennes.
Plus de 54.607 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.