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Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, reçu jeudi par Emmanuel Macron à Paris, a vanté la qualité de la relation bilatérale tout en exhortant son homologue français d'accepter de conclure l'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur, auquel Paris est fermement opposé.
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"Mon cher Macron, ouvrez un petit peu votre cœur", a lancé M. Lula lors d'une conférence de presse à l'Elysée. L'accord UE-Mercosur "serait la meilleure réponse que nos régions puissent apporter face au contexte incertain créé par le retour de l'unilatéralisme et du protectionnisme tarifaire", a-t-il ajouté, sur fond de surtaxes douanières imposées partout dans le monde par le président américain Donald Trump.
"Je vais assumer la présidence du Mercosur (...) pendant un mandat de six mois. Et je voudrais vous dire une chose: je ne vais pas laisser la présidence de Mercosur sans un accord avec l'Union européenne", a-t-il insisté, avant de se dire "optimiste" sur une issue positive.
Cet accord avec l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay doit permettre à l'UE d'exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l'entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.
Paris s'oppose à cet accord dans sa forme actuelle, contrairement à d'autres pays européens comme l'Allemagne ou l'Espagne.
"Cet accord, dans le moment stratégique que nous vivons, il est bon pour beaucoup de secteurs, mais il fait porter un risque pour l'agriculture des pays européens", a répondu Emmanuel Macron, alors que des députés français avaient réuni la veille plusieurs filières agricoles à l'Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l'accord.
La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, va permettre de signer une série d'accords de coopération dans les domaines de l'environnement, la technologie, la défense, l'énergie et la santé.
- Crises internationales -
Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières américaines ainsi que les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, "il est d'autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent", qui assure cette année la présidence tournante du bloc de pays émergents des Brics, a souligné l'Elysée.
La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l'Etat palestinien en 2010, pour peser sur l'issue de la conférence organisée par la France et l'Arabie saoudite à l'ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.
Jeudi à Paris, M. Lula a de nouveau accusé "le gouvernement d’extrême droite" d'Israël de commettre un "génocide prémédité" à Gaza "contre des femmes et des enfants". Il a estimé que la reconnaissance de l'Etat palestinien était "un devoir moral, humain et une exigence politique de tous les dirigeants du monde". Paris considère pour sa part que cette reconnaissance doit être accompagnée de celle d'Israël par les pays arabes.
Concernant l'Ukraine, les présidents brésilien et français ont campé sur leurs positions divergentes, alors que Brasilia continue d'entretenir de bonnes relations avec la Russie et observe une attitude de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine.
M. Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l'Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.
Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l'ouverture de la conférence de l'ONU sur les océans.