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La Défense civile a fait état jeudi de 37 personnes tuées par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, où la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, a annoncé avoir repris ses distributions de nourriture, après des débuts chaotiques et meurtriers.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a de son côté annoncé le retour en Israël des corps de deux otages israélo-américains - enlevés lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre - à l'issue d'une opération de l'armée et du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure.
"Nous étions ouverts pour des distributions aujourd'hui", a indiqué à l'AFP le service de presse de la GHF, affirmant avoir "livré 1,4 million de repas".
Cette société privée, accusée au sein de la communauté humanitaire de servir les objectifs militaires israéliens, avait suspendu mercredi ses distributions, au motif de "travaux de rénovation" et "réorganisation".
La Défense civile de la bande de Gaza a de son côté fait état de la mort de 37 personnes dans des frappes israéliennes à travers le territoire.
-"Militarisation" de l'aide -
Après bientôt 20 mois d'une guerre dévastatrice, la pression internationale se renforce sur Israël pour y mettre fin et rouvrir les vannes humanitaires, mais une résolution du conseil de sécurité de l'ONU en ce sens a été bloquée mercredi par un véto des Etats-Unis.
L'Iran a condamné le veto américain, y voyant "un affront explicite à la volonté de la communauté internationale" de faire taire les armes à Gaza.
Et en visite à Paris, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a de nouveau accusé "le gouvernement d'extrême droite" d'Israël de commettre un "génocide" à Gaza.
La GHF avait commencé la distribution de colis-repas le 27 mai, mais son déploiement a donné lieu à des scènes de chaos meurtrières, qui ont soulevé de nombreuses critiques internationales.
Dans le dernier drame en date, mardi, 27 personnes en route vers un de ses sites à Rafah (sud) ont été tuées quand des soldats israéliens ont ouvert le feu "sur des milliers de civils" rassemblés à plusieurs centaines de mètres, selon la Défense civile.
Israël, qui accuse le mouvement islamiste palestinien d'agir contre la GHF, a indiqué que "des soldats avaient procédé à des tirs de semonce" pour disperser l'approche de "suspects" menaçant leur sécurité, et a dit avoir ouvert une enquête.
A Genève, une centaine d'employés de Médecins sans Frontières (MSF) ont manifesté pour dénoncer un nouveau système d'aide "déshumanisant" et sa "militarisation" par Israël.
- "Ouvrir les frontières à Gaza" -
Israël a intensifié mi-mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.
Des négociations menées parallèlement via les médiateurs qataris, égyptiens et américains, ont jusque-là échoué à faire taire les armes.
"Au cours d'une opération spéciale du Shin Bet et de l'armée dans la bande de Gaza, les corps de deux de nos otages (...) ont été ramenés en Israël: Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai", a annoncé M. Netanyahu dans la matinée.
Ce couple de septuagénaires avait été tué au kibboutz Nir Oz le 7-Octobre.
Sur les 251 alors enlevées, 55 restent désormais retenues à Gaza, dont 32 déclarées mortes par l'armée israélienne.
Plus de 130 médias et organisations de défense des journalistes, dont l'AFP, ont pour leur part demandé à Israël "l'accès immédiat" et "sans restrictions" de la presse internationale à la bande de Gaza, à laquelle les correspondants étrangers n'ont pas accès, sauf exception, depuis le début de la guerre.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.
Plus de 54.607 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.