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Le Hamas s'est dit prêt jeudi soir à de nouvelles discussions "sérieuses" pour une trêve dans la bande de Gaza, où la Défense civile a fait état jeudi de 37 personnes tuées par des frappes israéliennes.
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La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël, a elle annoncé avoir repris dans la journée ses distributions de nourriture, après des débuts chaotiques et meurtriers.
Après bientôt 20 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, la pression internationale se renforce sur Israël pour qu'il cesse son offensive et rouvre les vannes humanitaires.
Le mouvement islamiste palestinien est pour sa part prêt à entamer un nouveau cycle de discussions, "sérieuses" pour parvenir à un accord de trêve à Gaza, a déclaré son négociateur en chef, Khalil al-Hayya, dans un message vidéo diffusé jeudi soir.
La Défense civile de la bande de Gaza avait auparavant fait état de la mort de 37 personnes dans des frappes israéliennes à travers la bande de Gaza.
"Cet Aïd a le goût du sang", se désole Sami Felfel, dans le nord du territoire, à la veille de la grande fête musulmane du Sacrifice que les Gazaouis vont à nouveau vivre dans les ruines et, pour beaucoup, le deuil de proches.
La GHF a indiqué à l'AFP avoir repris jeudi ses distributions d'aide, faisant état de la livraison de "1,4 million de repas". Des images de l'AFP ont montré une foule de Gazaouis portant des colis aux abords d'un de ses centres, à Rafah (sud).
Cette société privée, accusée au sein de la communauté humanitaire de servir les objectifs militaires israéliens, avait suspendu mercredi ses activités au motif de "travaux de rénovation" et "réorganisation".
- "Militarisation de l'aide" -
Malgré l'isolement croissant d'Israël, les Etats-Unis, son principal allié, ont bloqué mercredi une résolution du conseil de sécurité de l'ONU, soutenue par ses 14 autres membres, réclamant un cessez-le-feu immédiat et un accès humanitaire à Gaza.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, dont le pays avait suspendu en mai des négociations commerciales avec Israël, a averti le pays de "nouvelles actions concrètes" du Royaume-Uni et ses partenaires s'il ne faisait pas taire les armes.
L'Iran a condamné le veto américain, tandis qu'en visite à Paris, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a de nouveau accusé "le gouvernement d'extrême droite" d'Israël de "génocide".
A Genève, une centaine d'employés de Médecins sans Frontières (MSF) ont manifesté pour dénoncer un nouveau système d'aide "déshumanisant" et sa "militarisation" par Israël.
La GHF avait commencé la distribution de colis-repas le 27 mai, mais son déploiement a donné lieu à des scènes de chaos meurtrières, soulevant de nombreuses critiques internationales.
Dans le dernier drame en date, mardi, 27 personnes ont été tuées quand des soldats israéliens ont ouvert le feu sur la foule qui affluait vers un de ses sites à Rafah, selon la Défense civile.
Israël, qui accuse le mouvement islamiste palestinien d'agir contre la GHF, a fait état de "tirs de semonce" de ses soldats pour éloigner des "suspects" les menaçant, et annoncé l'ouverture d'une enquête.
- Retour du corps de deux otages -
Israël a intensifié mi-mai son offensive à Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé jeudi qu'une opération de l'armée et du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure, avait permis de récupérer les corps de deux otages israélo-américains, Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai.
Ce couple de septuagénaires avait été tué au kibboutz Nir Oz le 7-Octobre.
Sur les 251 personnes alors enlevées, 55 restent désormais retenues à Gaza, dont 32 déclarées mortes par l'armée israélienne.
"Tous les otages doivent être libérés immédiatement", a réagi le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, voyant dans le retour des captifs morts "un rappel brutal de la cruauté persistante" du Hamas.
Plus de 130 médias et organisations de défense des journalistes, dont l'AFP, ont pour leur part demandé à Israël "l'accès immédiat" et "sans restrictions" de la presse internationale à la bande de Gaza, à laquelle les correspondants étrangers n'ont pas accès, sauf exception, depuis le début de la guerre.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
Plus de 54.607 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.