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La Russie a qualifié vendredi sa guerre contre l'Ukraine de conflit "existentiel" après y avoir mené pendant la nuit de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins 3 morts, "une riposte" selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d'ampleur.
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"Pour nous, c'est une question existentielle, une question de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
Alors que les pourparlers de paix relancés ces derniers mois par le président américain Donald Trump semblent désormais dans l'impasse, les frappes et les combats meurtriers se poursuivent inexorablement.
Pendant la nuit, des alertes aériennes ont été déclenchées sur tout le territoire ukrainien et plusieurs régions ont signalé des frappes, notamment dans l'ouest, loin du front.
"On a entendu un drone s'approcher très près et puis une explosion", a raconté à l'AFP Ksennia, une habitante de Kiev, devant un immeuble résidentiel défiguré par un trou béant après l'attaque.
"Nos fenêtres et nos vitres ont été soufflées, mais on s'en est sortis seulement avec un petit choc", poursuit-elle, s'exprimant depuis une cour couverte de débris et de bouts de verre.
A Kiev, selon un bilan actualisé des services d'urgence ukrainien, trois secouristes ont été tués lors des frappes, et 23 personnes blessées, dont 14 secouristes.
En tout, au moins 49 personnes ont été blessées à travers le pays, avait affirmé plus tôt le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
- "Arrêter cette guerre" -
"La Russie doit être tenue responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, ils ont bombardé des villes et villages pour détruire des vies", a fustigé Volodymyr Zelensky.
Depuis le début de l'invasion à grande échelle contre l'Ukraine, lancée en février 2022, des bombardements russes tuent des civils quasiment chaque jour.
Hors de la capitale, plusieurs régions ont fait état vendredi d'importantes frappes russes.
Selon M. Zelensky, elles ont touché neuf régions à travers tout le pays (Volyn, Lviv, Ternopil, Kiev, Soumy, Poltava, Tcherkassy, Tcherniguiv, Khmelnytsky).
Selon l'armée de l'air ukrainienne, le pays a été attaqué par 407 drones d'attaque et drones leurres visant à saturer les défenses antiaériennes, ainsi que par 45 missiles russes.
Les défenses ukrainiennes ont neutralisé 199 de ces drones, et 36 missiles, poursuit cette source, précisant que 13 endroits en Ukraine avaient été atteints par les bombardements, et 19 autres touchés par des chutes de débris de cibles abattues.
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a dit avoir ciblé des sites militaires ukrainiens, "en riposte" aux récentes attaques "terroristes" de Kiev en territoire russe.
- Attaques contre des aérodromes russes -
Ces derniers jours, la Russie avait fait savoir qu'elle comptait riposter à l'attaque audacieuse lancée le week-end dernier par l'Ukraine contre des bombardiers russes, jusqu'à des milliers de kilomètres de ses frontières.
Moins d'une semaine après cette attaque, l'armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir bombardé pendant la nuit "avec succès" deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et Riazan, assurant avoir touché des dépôts de carburant.
Moscou a également accusé mardi Kiev d'être à l'origine des explosions ayant provoqué le week-end dernier l'effondrement de deux ponts et des accidents de trains qui ont fait sept morts et plus de cent blessés, dont des enfants, dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l'Ukraine.
En riposte aux frappes russes qui endeuillent l'Ukraine depuis 2022, Kiev mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.
Pendant la nuit, l'armée russe a dit avoir neutralisé 174 drones ukrainiens lancés contre son territoire. Trois aéroports desservant Moscou ont été fermés provisoirement, selon l'agence chargée du transport aérien, qui a ensuite levé les restrictions.
Les appels de l'Ukraine et des Occidentaux au cessez-le-feu immédiat et la pression exercée par le président américain Donald Trump pour engager des pourparlers et mettre fin au conflit n'ont pour l'heure pas apporté de résultats, alors que Moscou contrôle toujours environ 20% de ce pays voisin.
Les deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n'ont pas permis de rapprocher les positions.
Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev des demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'"ultimatums" inacceptables.