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Israël a averti vendredi qu'il continuerait à frapper le Liban jusqu'au désarmement du Hezbollah, au lendemain d'une série de raids contre des cibles du mouvement libanais dans la banlieue sud de Beyrouth.
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Les frappes aériennes de jeudi soir étaient les plus violentes contre ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu du 27 novembre qui a mis fin à un an de conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.
Environ une heure avant les raids, l'armée israélienne a appelé à évacuer des zones de la banlieue sud, poussant des milliers d'habitants à la fuite à la veille de l'Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane.
"Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force", a dit le ministre de la Défense, Israël Katz.
L'armée israélienne a indiqué avoir "frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l'unité aérienne du Hezbollah". Cette unité "oeuvrait à la production de milliers de drones" en vue de "la prochaine guerre", a ajouté l'armée en accusant l'Iran d'en financer la production.
Le Hezbollah n'a pas commenté les accusations israéliennes. Et l'Iran, ennemi juré d'Israël, a dénoncé "un acte d'agression flagrant" contre le Liban.
Selon un communiqué du Hezbollah, neuf bâtiments ont été complètement détruits et des dizaines d'autres endommagés par les frappes.
- "Dieu merci" -
Des habitants, certains masqués, inspectaient les débris encore fumants et les dégâts causés à leurs maisons.
Une femme d'une quarantaine d'années, vivant près d'un des sites visés, a déclaré avoir fui à pied avec ses jeunes enfants, dont un bébé de trois mois. "Dieu merci", le bâtiment n'a pas été détruit, a-t-elle déclaré à l'AFP à son retour.
Fatima, 40 ans, est elle aussi retournée chez elle avec ses enfants, âgés de sept et neuf ans, et veut célébrer l'Aïd al-Adha malgré tout. "La vie continue."
Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu.
L'armée libanaise a accusé Israël de l'avoir empêchée d'inspecter un site jugé suspect avant qu'il ne soit bombardé, a déclaré à l'AFP un responsable militaire sous couvert d'anonymat.
"L'armée a tenté de se rendre sur un des sites mentionnés dans l'appel à évacuer, mais des frappes de sommation israéliennes l'ont empêchée de mener à bien sa mission", a-t-il dit.
Elle a menacé de suspendre sa coopération avec le Comité international de suivi du cessez-le-feu, composé des Etats-Unis, de l'ONU et de la France "en ce qui concerne l'inspection des sites" et dénoncé "l'insistance de l'ennemi israélien" à "refuser de coopérer avec le comité".
- Divergences -
Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024 avant un accord de cessez-le-feu le 27 novembre.
Cet accord prévoit notamment que l'armée libanaise et les Casques Bleus soient les seules forces présentes dans le sud du Liban, ainsi que le désarmement des groupes non-étatiques et le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.
Israël maintient toujours des positions jugées stratégiques dans le sud du Liban et mène régulièrement des frappes contre le Hezbollah.
Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre, avec sa direction quasiment décimée.
Le mouvement pro-iranien refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l'armée israélienne ne s'est pas totalement retirée du Liban.