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La Russie a qualifié vendredi d'"existentiel" le conflit en Ukraine, après y avoir effectué la nuit dernière de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins quatre morts, "une riposte" selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d'ampleur.
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Ces frappes interviennent à un moment où les négociations de paix sont dans l'impasse après un deuxième récent cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul lundi, qui n'ont pas abouti à un cessez-le-feu.
Signe de l'intransigeance de Moscou, tandis que les exigences des deux camps semblent inconciliables, le Kremlin a présenté l'invasion de l'Ukraine, qu'il a déclenchée en février 2022, comme "une question existentielle".
"Pour nous, c'est une question existentielle, celle de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, la Russie a procédé à des frappes dans neuf régions ukrainiennes, notamment à Kiev, la capitale. Selon l'armée de l'air ukrainienne, l'Ukraine a été attaquée par 407 drones et 45 missiles, dont 199 et 36 respectivement ont été abattus par la défense antiaérienne.
Le week-end dernier, l'Ukraine avait endommagé ou détruit de nombreux avions militaires sur plusieurs aérodromes russes à l'aide de drones transportés clandestinement. Des bombardiers stratégiques faisant partie de la triade nucléaire russe avaient en particulier alors été touchés.
Les Ukrainiens sont aussi accusés d'avoir été à l'origine ce même week-end des explosions ayant provoqué l'effondrement de deux ponts et le déraillement de trois trains en Russie, qui ont fait sept morts et plus de cent blessés, dont des enfants.
- Vitres soufflées -
En Ukraine, près de 80 personnes ont été blessées dans les attaques nocturnes russes, selon le président Volodymyr Zelensky. A Kiev, trois secouristes ont péri.
"On a entendu un drone s'approcher très près et puis une explosion", a raconté à l'AFP Ksennia, une habitante de la capitale, devant un immeuble résidentiel défiguré par un trou béant.
"Nos fenêtres et nos vitres ont été soufflées mais on s'en est sortis avec seulement un léger choc", a-t-elle poursuivi, s'exprimant d'une cour couverte de débris et de morceaux de verre.
A Loutsk, une ville du nord-ouest, le cadavre d'un homme a été retiré des gravats après qu'un immeuble de huit étages a subi des dommages, ont dit les secours.
"La Russie doit être tenue pour responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, elle a bombardé des villes et des villages pour détruire des vies", a dénoncé M. Zelensky, appelant une nouvelle fois ses alliés occidentaux à "faire pression" sur Moscou.
Neuf régions ont été touchées à travers l'Ukraine, a souligné le chef de l'Etat : celles de Volyn, Lviv, Ternopil, Kiev, Soumy, Poltava, Tcherkassy, Tcherniguiv et Khmelnytsky.
Ces derniers jours, la Russie avait fait savoir qu'elle comptait répliquer aux récentes attaques ukrainiennes, y compris à l'occasion d'un échange téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump mercredi.
- Bases aériennes frappées en Russie -
L'armée ukrainienne a dit vendredi avoir bombardé de nuit "avec succès" deux autres bases aériennes en Russie, dans les régions de Saratov et de Riazan (centre), assurant avoir frappé des dépôts de carburant.
Les forces russes, qui occupent environ 20% du territoire ukrainien, bombardent quasi quotidiennement des villes ukrainiennes depuis 2022. En riposte, l'Ukraine mène également, quasiment chaque jour, des attaques aériennes en Russie.
L'armée russe a dit avoir neutralisé la nuit dernière 174 drones ukrainiens au-dessus du sol russe. Et, dans la journée de vendredi, 18 autres ont été abattus dans la région frontalière de Belgorod et cinq de plus qui se dirigeaient vers Moscou.
Un homme a par ailleurs été tué pendant qu'il préparait une attaque de drones sur un site militaire dans la région de Riazan, au sud-est de la capitale, a affirmé la Garde nationale russe.
Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Ils sont en outre convenus de remettre les corps sans vie de milliers de militaires.