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Donald Trump a ordonné l'envoi des militaires de la Garde nationale à Los Angeles après deux jours de manifestations parfois violentes contre les expulsions d'immigrés, un déploiement rare, attendu dimanche contre l'avis du gouverneur démocrate de Californie.
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Le gouvernement de Washington dénonce "l'anarchie" à Los Angeles, tandis que les autorités locales parlent d'une décision "incendiaire" de Donald Trump.
Elle intervient après deux jours de manifestations et d'incidents provoqués par des manifestants opposés aux expulsions de migrants, principalement latino-américains, dans cette ville où vit une forte population de même origine.
- Drapeau mexicain -
Un photographe de l'AFP a vu des incendies, des tirs de feux d'artifice lors d'affrontements, ou encore un manifestant tenant un drapeau mexicain devant une voiture calcinée sur laquelle avait été inscrit un slogan contre l'agence fédérale Immigration and Customs Enforcement (ICE).
Samedi, le président américain républicain, dont un des principaux objectifs politiques est de réduire fortement l'importante immigration aux Etats-Unis, a décidé "le déploiement de 2.000 gardes nationaux pour remédier à l'anarchie qu'on a laissé prospérer", a annoncé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, traitant les dirigeants californiens démocrates d'"incapables".
Le gouverneur régional Gavin Newsom, a pour sa part dénoncé une initiative "délibérément incendiaire" qui "ne fera qu'aggraver les tensions".
Le président Trump a salué dimanche sur Truth Social le "fantastique travail" de la Garde, même si le déploiement effectif de cette force de réserve n'a pas encore été constaté sur place par l'AFP.
La maire de Los Angeles a par ailleurs dit sur X que la Garde n'était pas encore déployée.
"Tout le monde a le droit de manifester pacifiquement, mais soyons clairs : la violence et la destruction sont inacceptables, et les responsables devront rendre des comptes", a-t-elle par ailleurs prévenu sur X.
Une telle décision de déploiement de la Garde nationale est très rare. Force armée de réserve, elle a été récemment principalement mobilisée lors de catastrophes naturelles, comme lors des mégafeux à Los Angeles début 2025.
Elle est aussi occasionnellement déployée en cas de troubles civils, mais presque toujours avec l'accord des autorités locales.
Sa dernière intervention en Californie pour des troubles civils remonte à 2020, à la suite des violentes émeutes provoquées par la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier à Los Angeles.
- "On apporte les menottes" -
Donald Trump avait prévenu dès samedi que "si le gouverneur de Californie (...) et la maire de Los Angeles (...) ne peuvent pas faire leur travail, ce que tout le monde sait, alors le gouvernement fédéral interviendra et résoudra le problème", dont le foyer est le quartier de Paramount.
Les raids de la police sont "une injustice", et les personnes arrêtées "des êtres humains comme des autres", a dénoncé auprès de l'AFP Fernando Delgado, 24 ans, un habitant.
Les manifestations ont commencé après que des membres de l'ICE s'étaient rassemblés samedi près d'un grand magasin de bricolage, où des travailleurs viennent traditionnellement proposer leurs services pour la journée.
Des manifestants ont jeté des objets sur les forces de l'ordre et tenté d'empêcher un autocar de quitter les lieux. Les agents les ont repoussés à l'aide de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes.
Des manifestants s'en sont également pris à un car de l'US Marshals Service qui sortait d'une autoroute voisine, conduisant les autorités à fermer les bretelles d'accès.
"Nous épluchons les vidéos pour identifier les auteurs. Vous amenez le chaos, on apporte les menottes", a répliqué sur X le directeur adjoint de la police fédérale (FBI), Dan Bongino.
"L'administration Trump applique une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements criminels et de la violence, en particulier lorsque cette violence vise des agents des forces de l'ordre qui tentent de faire leur travail", a également martelé Mme Leavitt.
Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, a menacé de faire aussi appel à l'armée régulière basée non loin. Si nécessaire, les "Marines de Camp Pendleton seront également mobilisés. Ils sont déjà en état d'alerte", a-t-il déclaré sur les médias sociaux.
Une déclaration à portée symbolique, selon la professeure de droit Jessica Levinson, relevant que l'engagement de militaires américain à des fins domestiques est restreint légalement en absence d'insurrection. "Quant à la Garde nationale, elle ne pourra rien faire de plus que de fournir un soutien logistique et en personnel".