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L'Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran "paiera un prix très lourd" pour la mort de civils, pendant que l'aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.
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Au troisième jour d'attaques croisées entre Israël et l'Iran, le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit mais qu'ils ne sont "à cet instant pas impliqués".
En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l'approche d'une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l'Iran.
En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d'abris à la population.
Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l'après-midi qu'une salve de missiles était tirée en direction d'Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l'aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.
Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper "tous les sites et les cibles du régime" en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d'une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire.
Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité.
- Trafic à la sortie de Téhéran -
L'armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé "une cinquantaine d'avions de combat".
Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.
Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l'agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.
A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.
Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un "trafic intense aux points de sortie de la capitale" et "l'augmentation" du nombre de véhicules quittant Téhéran "par rapport aux jours normaux".
L'armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones "à proximité d'installations militaires", après avoir ciblé notamment "le ministère de la Défense" et ce qu'Israël présente comme "le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l'Organisation d'innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires" à Téhéran.
- "Plus rien" -
A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d'alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d'Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.
A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.
"Il ne reste plus rien, plus de maison, c'est fini!", dit Evguenia Doudka, dont l'appartement est totalement retourné. "L'alerte a retenti et nous sommes allés dans l'abri. Soudain, tout l'abri s'est rempli de poussière, et c'est là que nous avons réalisé qu'une catastrophe venait de se produire".
"Je suis sous le choc. J'ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n'ai jamais été dans une situation comme celle-ci", a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.
"L'Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants", a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.
Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l'armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.
- "Collecte de renseignements" -
Affirmant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.
Il a aussi tué les plus hauts gradés d'Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d'état-major de l'armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.
L'Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l'arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.
Il a accusé Israël de chercher à "faire dérailler" les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n'a pas eu lieu.
En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir "démantelé" une usine de conversion d'uranium à Ispahan.
Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d'une "liberté d'action aérienne dans tout l'ouest de l'Iran, jusqu'à Téhéran".
"Cela fait plus de 15 ans qu'Israël suit le programme nucléaire" iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent "l'aboutissement d'années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique".