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L'Iran a tiré lundi des missiles sur plusieurs grandes villes d'Israël, où le bilan s'est alourdi de onze morts au quatrième jour de l'escalade militaire entre les deux pays, en réponse à des frappes aériennes israéliennes sur le territoire iranien.
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A Tel-Aviv, des images de l'AFP ont montré des immeubles éventrés où les pompiers recherchaient des survivants. D'autres projectiles ont touché les villes de Petah-Tikva et Bnei-Brak, près de Tel-Aviv, ainsi que Haïfa, dans le nord d'Israël, d'où s'élevait une épaisse fumée noire.
Israël a lancé le 13 juin sur l'Iran une attaque d'une ampleur sans précédent, visant des centaines de cibles militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché d'empêcher ce pays de se doter de la bombe atomique.
Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts depuis vendredi, selon le bureau du Premier ministre israélien. Ce bilan s'est alourdi lundi de onze morts, dont huit tués pendant la nuit à Petah-Tikva, Bnei-Brak et Haïfa.
"Quand nous avons entendu les sirènes, nous sommes allés dans l'abri. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu une explosion et quand nous sommes sortis, nous avons vu les dégâts, toutes les maisons détruites", a témoigné Henn, un habitant d'un immeuble frappé à Petah-Tikva, qui a dit attendre "des jours meilleurs".
Les sirènes d'alerte ont aussi retenti dans la nuit à Jérusalem, suivies de fortes explosions.
Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, ont affirmé que ces frappes avaient permis "à des missiles d'atteindre avec succès les cibles" en Israël et promis des opérations "plus dévastatrices".
Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à "l'unité" et à "faire front" contre cette "agression criminelle".
L'armée israélienne a quant à elle affirmé avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" pour les civils israéliens tués.
- Rues désertes à Téhéran -
Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité.
Soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l'arme nucléaire, l'Iran dément et défend son droit à enrichir de l'uranium afin de développer un programme nucléaire civil.
Lundi, Téhéran a exhorté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à condamner Israël.
"Les installations nucléaires pacifiques d'un pays qui étaient sous la surveillance continue de l'AIEA ont été attaquées", a déclaré la diplomatie iranienne en appelant l'agence de l'ONU à "adopter une position ferme pour condamner cet acte", lors d'une réunion d'urgence qui s'est ouverte lundi.
Durant la nuit, des explosions ont été entendues à Téhéran, déjà visée la veille par des dizaines de frappes, où les systèmes de défense aérienne ont été activés.
Lundi, les rues de la capitale étaient pour la plupart désertes, les magasins fermés à l'exception de quelques épiceries et de nombreux automobilistes faisaient la queue aux abords des stations-service.
Un vendeur a signalé une augmentation des achats compulsifs, disant que son magasin "était en rupture de stocks d'eau".
La veille, les avenues menant vers les sorties de Téhéran s'étaient remplies de longues files de voitures.
"Nous n'avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd'hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran", a raconté à l'AFP Farzaneh, une femme de 56 ans qui partait vers le nord.
Pour protéger la population, le gouvernement avait annoncé dimanche que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d'abris anti-aériens.
- Appels à négocier -
Lundi, Israël a dit avoir frappé dans la capitale iranienne des centres de commandement de la Force Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures. Depuis vendredi, les frappes israéliennes ont tué les trois plus hauts gradés du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.
Selon un média iranien, de nouvelles frappes ont visé lundi l'ouest de l'Iran, dont l'une a touché une caserne de pompiers dans la province d'Ilam tandis qu'un hôpital a subi d'importants dégâts dans la ville de Kermanshah.
La veille, l'aviation israélienne avait frappé des "dizaines" de sites de missiles sol-sol dans cette partie du pays, selon l'armée.
Dimanche, l'armée israélienne a également frappé l'aéroport de Machhad, la troisième ville d'Iran, située dans le nord-est à environ 2.300 kilomètres d'Israël.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré sur la chaîne américaine Fox News qu'Israël avait "détruit la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran.
L'AIEA a cependant affirmé lundi qu'il n'y avait "pas d'indication d'attaque" contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale installation d'enrichissement.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution "à long terme" avec l'Iran.
Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d'Israël, avait appelé dimanche les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit.