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Israël a mené une frappe lundi contre le bâtiment de la télévision d'Etat iranienne, qui a brièvement interrompu sa retransmission depuis Téhéran où des explosions ont retenti dans plusieurs secteurs, au 4e jour d'un conflit inédit entre les deux pays ennemis.
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L'attaque s'est produite alors qu'une présentatrice critiquait vivement Israël à l'antenne. Elle a été vue quittant précipitamment le plateau dans un nuage de poussière, tandis que des débris du plafond tombaient autour d'elle, selon une vidéo diffusée par un média iranien.
La chaîne a repris ses programmes en direct après quelques minutes d'interruption. Téhéran a condamné "un acte ignoble et un crime de guerre".
"Nous frapperons le dictateur iranien partout", a affirmé le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, dans une allusion aux centres du pouvoir du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Il avait prévenu à l'avance que la radio-télévision d'Etat iranienne (IRIB) - qui se trouve dans un quartier huppé - était "sur le point de disparaître". L'armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer le secteur en prévision de frappes sur des "infrastructures militaires appartenant au régime iranien".
Des journalistes de l'AFP ont indiqué avoir entendu des explosions dans le nord, l'ouest et le centre de Téhéran.
- Missiles iraniens sur grandes villes israéliennes -
A Tel-Aviv, les secouristes recherchaient lundi des survivants dans les immeubles éventrés, comme dans les villes proches de Petah-Tikva et Bnei-Brak.
Israël a lancé le 13 juin sur l'Iran une attaque d'une ampleur sans précédent, visant des centaines de cibles militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché d'empêcher ce pays de se doter de la bombe atomique.
Les frappes israéliennes, qui ont notamment visé Téhéran, ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon un bilan officiel établi dimanche.
Les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait au moins 24 morts depuis vendredi, selon le bureau du Premier ministre israélien. Ce bilan s'est alourdi lundi de onze morts, dont huit tués pendant la nuit à Petah-Tikva, Bnei-Brak et Haïfa.
Une frappe iranienne dimanche sur une raffinerie de pétrole à Haïfa a coûté la vie à trois Israéliens, a-t-on appris de surcroît lundi après une levée de la censure militaire sur cette information.
Au petit matin lundi, les habitants de Petah-Tikva, fatigués et apeurés, ont découvert les destructions. Sur plusieurs étages, le coin d'un grand immeuble blanc a été léché par les flammes et de larges pans de murs étaient calcinés.
"Quand nous avons entendu les sirènes, nous sommes allés dans l'abri. Quelques minutes plus tard, nous avons entendu une explosion et quand nous sommes sortis, nous avons vu les dégâts, toutes les maisons détruites", a raconté Henn, un homme dont l'appartement a été détruit.
Israël Katz, a averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" pour les civils israéliens tués.
Les Gardiens de la Révolution iranienne ont promis des opérations "plus dévastatrices", tandis que le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé les Iraniens à "l'unité" et à "faire front" contre cette "agression criminelle".
L'armée israélienne a quant à elle affirmé avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
- Le Grand Bazar de Téhéran fermé -
Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité.
Soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l'arme nucléaire, l'Iran dément et défend son droit à enrichir de l'uranium afin de développer un programme nucléaire civil.
Lundi, Téhéran a exhorté l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à condamner Israël, affirmant que les installations nucléaires visées avaient un caractère "pacifique".
Durant la nuit, des explosions ont été entendues à Téhéran, déjà visée la veille par des dizaines de frappes.
Lundi, le Grand Bazar, le principal marché de la ville, est resté fermé. Les rues de la capitale étaient pour la plupart désertes, les magasins fermés à l'exception de quelques épiceries et de nombreux automobilistes faisaient la queue aux abords des stations-service.
Un vendeur a signalé une augmentation des achats compulsifs, disant que son magasin "était en rupture de stocks d'eau".
Pour protéger la population, le gouvernement a annoncé dimanche que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d'abris anti-aériens.
Lundi, Israël a dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures. Depuis vendredi, les frappes israéliennes ont tué les trois plus hauts gradés du pays et neuf scientifiques du programme nucléaire iranien.
Selon un média iranien, de nouvelles frappes ont aussi visé lundi l'ouest de l'Iran, dont l'une a touché une caserne de pompiers dans la province d'Ilam tandis qu'un hôpital a subi d'importants dégâts à Kermanshah.
La veille, Israël avait annoncé avoir frappé des "dizaines" de sites de missiles sol-sol dans cette partie du pays.
Selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israël a "détruit la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran.
L'AIEA a cependant affirmé lundi qu'il n'y avait "pas d'indication d'attaque" contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d'enrichissement.