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L'armée israélienne a annoncé mardi avoir mené de nouveaux bombardements de sites de missiles dans l'ouest de l'Iran, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et l'Iran, à laquelle le président américain, Donald Trump, a affirmé vouloir une "fin réelle".
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Deux puissantes détonations ont aussi été entendues par des journalistes de l'AFP dans l'après-midi dans le centre et le nord de Téhéran, suivies, selon un média local par des déflagrations à Ispahan, dans le centre de l'Iran.
A Herzliya (centre), des images de l'AFP ont montré un cratère et des carcasses d'autobus calcinées dans un dépôt frappé.
Téhéran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l'attaque israélienne d'une ampleur sans précédent lancée le 13 juin avec l'objectif affiché d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil. Israël maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, mais selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), il détient 90 ogives nucléaires.
Depuis vendredi, l'aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire.
Les bombardements israéliens et iraniens ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles d'habitation, tuant des civils des deux côtés.
En Iran, les attaques israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés, selon le dernier bilan officiel, dimanche.
Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a recensé au moins 24 personnes tuées par les missiles et drones iraniens.
- "Attaques massives" -
Mardi, l'armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne à Téhéran.
Elle a déclaré avoir bombardé dans la nuit dans l'ouest de l'Iran "des dizaines d'infrastructures de stockage et lancement de missiles sol-sol", ainsi que "des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones".
"Plusieurs sites ainsi que des dizaines de lanceurs de missiles sol-sol" ont à nouveau été visés dans la région dans l'après-midi, selon l'armée.
L'Iran a lui affirmé avoir détruit dans la nuit par des drones des "cibles stratégiques" à Tel-Aviv et Haïfa, la grande ville du nord d'Israël, et notamment frappé le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, à Tel-Aviv.
"Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s'intensifieront dans les heures à venir", a averti le général Kioumars Heidari, commandant de l'armée de terre, cité par la télévision.
Les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur "dispositif défensif" au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz, et Donald Trump a écourté sa présence au sommet du G7 au Canada pour rejoindre dans la salle de crise de la Maison Blanche.
M. Trump avait relancé en avril les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire. L'Iran a exclu un accord tant que dureraient les attaques israéliennes.
Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d'évacuer "immédiatement". "L'Iran aurait dû signer l'+accord+ (sur le nucléaire, ndlr) quand je leur ai dit de signer", a-t-il ajouté.
- Les médecins réquisitionnés -
Mardi, de longues files d'attente s'étirent devant les boulangeries et stations-service de Téhéran, où les habitants restés dans la capitale se précipitent pour faire des réserves.
Les épiceries et magasins de proximité restent ouverts, mais le Grand Bazar, le principal marché de la ville, est fermé.
"J'ai entendu plusieurs explosions ces derniers jours (...) Je voulais quitter la ville, mais j'ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner", confie à l'AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l'ouest de Téhéran.
Plus de 700 ressortissants étrangers d'une quinzaine de pays ont été évacués d'Iran vers l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis le début des frappes israéliennes, ont annoncé mardi les autorités à Bakou et Erevan.
Les médecins et infirmiers ont été réquisitionnés pour "être présents en permanence dans les centres médicaux", a annoncé mardi l'agence Isna.
Mardi, une cyberattaque a paralysé la banque Sepah, l'une des principales d'Iran, selon l'agence de presse Fars.
Israël a affirmé avoir détruit "la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état mardi "de nouveaux éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines" du site, après avoir dit la veille n'avoir pas "pas d'indication d'attaque" contre la partie souterraine de l'installation.
Dans plusieurs interviews à des médias internationaux, Benjamin Netanyahu a appelé les Iraniens à se soulever contre la "tyrannie" et estimé qu'assassiner le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, mettrait "fin au conflit".
Selon un responsable américain, Donald Trump s'est opposé à un plan israélien visant à éliminer ce dirigeant, à la tête de l'Iran depuis 1989.